Chômeur nuit gravement à la santé?

Le fait d'actualité:

Le magazine l'OBS de ce jeudi 20 septembre, journée toujours placée sous un Soleil qui éclaire la Vierge, le signe zodiacal le plus étroitement relié au travail au quotidien et à la santé,  traite de la relation étroite qui existerait entre chômage et problème de santé. 

Selon l'article la santé des sans-emploi serait bien plus mauvaise que celle des actifs.

Quand perdre son travail ou avoir du mal à en trouver génère stress, angoisse, perte de sommeil, problème cardio-vasculaire….

Selon une étude de 2015 réalisée par un chercheur de l'Inserm le chiffre monumental de 10 000 à 14 000 décès serait imputable au statut de chômeur.

Rien d'étonnant en effet que dans une société qui voue un culte suprême à la valeur travail et en fait l'alpha et l'oméga  de toute construction d'une identité sociale, ne pas avoir d'emploi est dégradant.

Ne pas avoir de "taf" comme disent les jeunes ce n'est pas seulement synonyme de chute vertigineuse de ses revenus, cette situation est aussi  vécue comme une perte d'estime de soi, et un sentiment dégradé de son utilité sociale. 

Nous retrouvons bien ici le champ lexical du 6e signe du zodiaque dont le leitmotiv est de savoir se rendre utile.

Pourtant vous connaissez tous la chanson: "Le travail c'est la santé, ne rien faire c'est la conserver"

Cette étude publiée par l'OBS viendrait-elle donc prendre à contrepied cette maxime chantée par le regretté Henri Salvador?

Pas certain que cette étude soit complètement exhaustive dans ce qui peut nuire ou pas socio-professionnellement à un individu.

Le surcroît d'activité ou le cumul d'emploi peut s'avérer tout aussi nuisible que le chômage lui même. En effet on ne compte plus le nombre de souffrances physiques ou psychiques au travail qui pourrissent la vie de milliers voir de millions de salariés, quant elles n'anéantissent pas des vies entières. 

Aude Selly auteur de " Quand le travail vous tue" vous expose sa situation  dramatiquement exemplaire d'une femme passionnée, engagée et ambitieuse qui s'était totalement dévouée à son activité professionnelle: la gestion des ressources humaines dans une grande firme. Jusqu'au jour où elle est fauchée à l'aube de ses 30 ans par un burn-out dévastateur.

A côté de la dépression et cette souffrance au travail, les suicides d'employés ou cadres déconsidéré, mésestimé, harcelé ou mis au placard ces dernières années sont devenus légion.

Certains tragédies socio-professionnelles  défrayent d'ailleurs régulièrement la chronique, avec des personnes qui ont mis fin à leur jour par des procédés tristement spectaculaires comme l'immolation.  

On ne compte plus le nombre d'AVC, ou les maladies parfois très graves comme les cancers qui se déclarent sitôt la retraite prise.

La vérité est que dans notre société, il n'y a pas de juste équilibre entre ceux qui travaillent trop, et ceux qui se tuent à la tâche.

Pendant que d'autre au contraire se meurent de ne jamais travailler au point d'être déclassé, inemployable et exclus de la vie sociale.

Nous pouvons encore une fois remercier la politique monétaire de la banque centrale européenne et nos politiques qui ont fait depuis des années le choix du chômage pour préserver la rente et pratiquer la déflation, plutôt que l'option, de la croissance, l'investissement, l'emploi, mais aussi le partage équitable du temps de travail.

Quand on entend nos communicants enchaîner les plateaux tv ou de campagne électorale en campagne électorale déclarer tout faire pour lutter contre le chômage, il y a vraiment de quoi mourir de rire, si les conséquences n'étaient pas aussi dramatiques.

Ce système aberrant permet non seulement de diviser les gens, mais aussi de rendre plus malléable les actifs, au point de leur faire accepter toutes les basses besognes même les moins bien payées assorties de condition de déplorable à cause de ce spectre du chômage qui plane sur la tête de chacun.

C'est ainsi que certains employés par crainte du licenciement et la peur de perdre leur dignité de se retrouver dans les files d'attente de pôle emploi, en font plus que de raison. Quitte d'ailleurs pour certains  à en devenir aigri et à pester à tort ou à raison contre ceux qui sont au chômage.

Certains responsables publics ne se gênent d'ailleurs plus pour nourrir ouvertement ce sentiment en faisant littéralement passer pour des tirs au flanc la plupart des demandeurs d'emploi, alors qu'ils savent pertinemment que ce chômage est voulu.

S'il est vrai qu'il existe des tirs au flanc qui ne songent qu'à une chose profiter du système de protection social à la française plutôt généreux, encore que ces dernières années il tend à l'être beaucoup moins, il est toujours difficile de porter un jugement sur autrui sans connaître sa situation personnelle, familiale et professionnelle.

Astrologiquement nous avions par ailleurs vu dans un précédent dossier que toutes les formules planétaires ou zodiacales ne sont pas toutes faites pour travailler d'arrache-pied. 

Un Martien, ou Saturnien sera plus enclin à bosser très dur pour gagner sa croute, qu'un Vénusien ou Neptunien qui se la coulera plus douce.

Si tout le monde peut trouver sa place dans la société, et a besoin d'une activité pour s'épanouir, et que nous sommes tous d'accord pour dire que l'oisiveté est la mère de tous les vices. Encore faut il créer toutes les conditions pour permettre à tous les talents, les intelligences, les compétences et les innovations de se révéler.

Un Lunaire, un Vénusien ou un Neptunien ne sera peut être pas aussi pugnace au travail, mais s'il est bien formé, encouragé ou canaliser peut rendre de sacré bon et loyaux service à la société en apportant sa pierre à l'édifice au niveau économique dans le domaine créatif, artistique, le contact humain. (Cf mon ouvrage intitulé: "Les femmes et les hommes viennent aussi d'Uranus, Neptune & Pluton tome 1).

N'en déplaise à Monsieur Macron qui prétend qu'il vous trouve un emploi en claquant des doigts en traversant de l'autre côté de la rue.

Dans la réalité ce n'est pas comme cela que cela se passe. Bien entendu qu'il existe des milliers emplois non pourvus les fameux métiers dit en tension.

Mais s'ils sont boudés c'est parce qu'ils sont souvent sous payés, avec d'importantes contraintes incompressibles comme dans la restauration par exemple, qui pourraient largement être compensés par une meilleure rémunération, un temps de repos suffisant, une meilleure considération et un partage du temps de travail.

Nous pourrions aussi parler du métier d'agriculteur où l'on a appris depuis plusieurs années qu'1 agriculteur se suiciderait tous les deux jours.

On ne peut pas dire que ces gens ne sont pas courageux. L'étude révèle qu'au delà de leur condition précaire c'est surtout le manque de considération pour un métier pourtant noble et utile puisqu'il contribue à nourrir nos concitoyens.

Les gains de productivité n'ont jamais été aussi gigantesques qu'à notre époque. Et pourtant cette richesse est accaparée par une petite élite au détriment du plus grand nombre. Voilà la réalité qui est là notre, le retour de la "lutte des classes en version XXIe siècle".

C'est d'ailleurs les gros titres utilisés par plusieurs médias ces dernières années qui coïncident avec le transit de Neptune en Poisson depuis 2011-2012. 

En parcourant le signe opposé à celui de la vierge dans la roue zodiacale, dont nous avons vu qu'il est étroitement rattaché à la valeur travail/Santé, la 8e planète du système solaire celle de la compassion, de l'humanité, mais aussi du sacrifice et du don de soi, a mis en relief non seulement ces souffrances au travail, mais a fait émerger des tréfonds du monde possidéen les soubresauts et péripéties de l'histoire.

La dernière fois que Neptune transitait en Poisson c'était en février 1848 date qui coïncide justement très précisément avec l'émergence du concept de la "Lutte des classes" concept réapproprié par Karl Marx qui décrivait l'antagonisme entre prolétariat et bourgeoisie qui aboutit à la 3e révolution française.

 
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