Burn-out maladie professionnelle bientôt reconnue?

Publié le 17 Février 2016

Le fait d'actualité:

Un projet de loi vient d'être déposé par le député PS Benoit Hamon pour faire reconnaître le "Burn-out" comme maladie professionnelle. Déjà en mai 2015, l'ancien Ministre de l'éducation avait déposé plusieurs amendements dans le cadre du projet de loi sur le dialogue social, mais la commission des finances avaient estimé que si cette mesure était adoptée, cela grèverait d'avantage le budget de la sécurité sociale. C'est pourquoi cette proposition avait été jugée irrecevable. Pourtant il y a urgence car la situation est plus qu'alarmante.

Emmanuelle Anizon, vient d'ailleurs de publier un ouvrage intitulé "mon travail me tue". Cette pathologie d'épuisement liée au travail concerne très clairement toutes les catégories socio-professionnelles et pas seulement les cadres des grandes entreprises qui ont défrayé la chronique ces dernières années par leur un mode de management à la limite du harcèlement.

Cet fois le nouveau projet présenté par le parlementaire prévoit que ce serait finalement les entreprises qui financeraient le coût de la prise en charge de cette pathologie et non l'assurance maladie.

Le Burn-out touche toutes les catégories socio-professionnelles.

Le burn-out peut très bien concerner le médecin qui fait 70 heures de consultation par semaine, comme un chef d'entreprise submergé par le stress, l'agriculteur qui manifeste d'ailleurs en ce moment même pour dénoncer les injustices, ses conditions de travail et d'existence déplorables ou encore un employé de l'administration submergé par une charge de travail conséquente. Ce fléau toucherait plus majoritairement les femmes plutôt mûres que les hommes, mais cela n'épargne personne. Lorsqu'on y regarde de plus près, "se consumer de l'intérieur" est le mal du siècle découlant très souvent de raisons qui vont beaucoup plus loin encore que la mauvaise organisation du travail. Le mal est à mon sens beaucoup plus profond car il prend ses racines dans une société en pleine déliquescence.

L'analogie entre déliquescence de notre société et burn-out à l'échelon professionnel.

Ce constat alarmant est assez conforme au leitmotiv de l'astrologie dont le principal postula repose sur la loi des correspondances. Ce qui est en bas, est analogue à ce qui est au dessus. Ce qui se passe dans la France d'en bas, si je devais volontairement reprendre d'une manière un peu provocatrice l'expression donnée en 2001 par un ancien Premier Ministre, ressemble à ce qui se passe tout en haut, dans les hautes sphères. Au plus haut niveau de l'état, comme dans les grandes entreprises, cela s'affole. Ces personnes éduquées, d'un très hauts niveau de qualification, compétentes qui pensaient tout contrôler et tout maîtriser perdent complètement pied et ne savent plus où ils habitent. Après avoir épuisé les ressources du petit manuel du parfait capitaliste "que faire en cas de crise?", et qu'ils ne parviennent toujours pas à la juguler, ils continuent de manière bête et méchante à épuiser les ressources humaines tout comme celle des ressources de notre planète. Dans le même temps pour rassurer les populations beaucoup d'annonces sans suivi de fait. Des propositions de loi qui portent un beau nom comme on mettrait un bel emballage, mais qui sont vidés de leur substance ou inapplicable pour des raisons justement de moyens qu'eux mêmes ont dilapidé et continuent à le faire sur le dos des peuples.

Que se passe t-il donc ? Est-ce leur boussole qui ne marche plu? Ou est-ce le monde qui a changé et que leur instrument de mesure est complètement obsolète?

Le burn-out est un des symptômes physiques et psychiques de la crise mondialisée

La réponse est que nous sommes au milieu du guet, entre un ancien qui ne veut pas mourir, et un nouveau qui a du mal encore à émerger. C'est le principe et la définition même de la crise systémique symbolisée par le carré Uranus/Pluton. Cependant il faut bien analyser la situation actuelle, comprendre ce qui n'a pas été, et regarder loin vers l'horizon pour changer de cap, et s'orienter cette fois dans la bonne direction. Les marges de manœuvre sont aujourd'hui plus étriquée que dans le passé.

En ce moment nous sommes en plein paradoxe qui caractérise notre époque. Nous avons d'un côté nos responsables politiques qui prônent depuis de nombreuses années que notre pays est en manque de croissance car les français ne travailleraient pas assez. Les 35 heures sont d'ailleurs régulièrement pointées du doigt comme la mesure responsable du marasme économique dans lequel nous sommes. Le code du travail déjà bien détricoté, est d'ailleurs sur le point d'être démantelé sous prétexte de simplification pour donner plus de flexibilité, autrement dit licencier plus facilement. Beaucoup de nos concitoyens sont dubitatifs et sont encore prêt à avaler les recettes de ces oiseaux de malheurs, pendant que d'autres sont de plus en plus conscient que ces procédés ne seront pas plus efficaces que dans la période qui vient de s'écouler, mais que continuer cela va empirer.

C'est ainsi que nous avons encore des employés, agriculteurs, cadres ou chefs d'entreprise qui souffrent justement de trop travailler mais de ne pas pouvoir gagner suffisamment pour vivre décemment.

Bon nombre du salarié du secteur privé comme public vont au travail avec la peur au ventre, car ils doivent abattre un travail de plus en plus conséquent sans renfort. Les fiches de postes ne sont pas respectés et un employé peut exercer jusqu'à 3 métiers en un seul. J'ai parmi mes consultantes plusieurs qui travaillent dans le secteur marchand dans un magasin, elles sont vendeuses et doivent abattre non seulement le travail d'un magasinier, faire le réassort des stocks, la mise en place, ce qu'on appelle le merchandising pour que les rayons sont bien présentés et achalandés et en plus recevoir, conseiller le client pour réaliser le chiffre d'affaire de la boutique. Il ne manque plus que faire le ménage ce qui était assuré dans le passé par d'autres prestataires et le Burn-out deviendra un méga Burn-out!

Cette surcharge de travail s'est remplie au fil du temps de manière insidieuse, s'ajoute à cela des alertes, du stress, des conflits internes entre collègue de travail, un mode de management pas capable de demander au siège des renforts et qui met la pression à ses salariés pour atteindre les objectifs avec des moyens humains qui se réduisent chaque jour comme peau de chagrin. Ce mal être au travail vient aussi de cet enchevêtrement de contrainte. Comme un boxeur qui vient de se prendre une série d'uper-cut, la surcharge de travail fait perd tout sens de la mesure, son discernement et l'on se déshumanise. On le voit dans les urgences des services hospitaliers, certains praticiens ou agent d'accueil deviennent à la longue fortuitement désagréable à force de côtoyer la souffrance et d'être exposé à une charge négative de travail, en ayant pas un temps de repos suffisant, des renforts d'effectif, une cohésion au sein du service, une parfaite reconnaissance de leur travail et une rémunération attractive ou du moins décente. C'est ainsi que l'on se retrouve face à des aberrations totales, où vous avez une rescapée du Bataclan qui fait un témoignage édifiant sur la façon dont son appel d'urgence pour être secouru alors qu'elle était en grave danger de mort avec un terroriste de l'autre côté de la porte, son interlocuteur à l'autre bout du fil certainement submergé par d'autres tâches l'a fait perdre tout discernement pour juger de la gravité de la situation et apporter une réponse adaptée avec humanité.

Il y a quelques années encore une infirmière avait commis une erreur en faisant une injection à un enfant avec un produit mortel. Le plus grave c'est que lorsque ces accidents arrivent qui ne sont finalement que les corolaires d'un burn out ou les signes avant-courreur d'une combustion interne annoncée, l'employé est accablé alors que les plus hauts responsables, les donneurs d'ordre ne sont jamais mis ou très peu souvent en cause. L'exécutant est utilisé comme un fusible. Pour le coup c'est un Burn Over.

Avant d'arriver à ce stade ultime, les facteurs de stress au quotidien s'en ressentent déjà dans la qualité du contact avec le client ou l'usager qui est du coup altérée. On ne sait plus au bout d'un moment si les clientes qui sont elles mêmes d'emblée désagréables trop exigeantes et parfois même désinvolte, ou c'est parce que l'employé à force d'être pressé comme un citron perd l'écorce de ses valeurs humaines, de bon sens, de politesse, de respect et d'humanité.

Depuis quelques temps même les plus solides éléments commencent à montrer des signes d'énervement, de fatigue psychique et physique, maux de dos, tendinites.... Le plus difficiles à gérer pour les employés de cette enseigne (pour reprendre notre exemple initial), c'est qu'elle ont des scrupules à demander un arrêt maladie à leur médecin de peur de perdre leur travail. On voit comment le spectre du chômage sème la terreur et l'insécurité personnelle et professionnelle. La peur du chômage, du déclassement social sont les pourvoyeurs de burn-out qui poussent sans arrêt à se surpasser, même quand on sait qu'on n'en peut plus.

L'autre moteur c'est la culpabilité l'appréhension que l'on a d'abandonner ses collègues en plein rush. Si l'on est absent qui va s'acquitter de ma charge de travail déjà très conséquente?

D'où vient se sentiment? Il proviennent du mode d'organisation qui individualise le travail et divise les équipes. Cela conduit à la longue à ce que les collègues portent un regard péjoratif sur les éléments les plus fragiles qui sont absents pour cause de maladie. Même si on se sent mal et que l'on a toutes les raisons légitimes de se plaindre de ses conditions de travail, nombreux sont ceux qui renoncent à le faire, de crainte d'être conspué par le groupe et marginalisé.

Lorsqu'une personne est convalescente, ceux ou celles qui s'estiment les plus solides émettent des suspicions sur la nature réelle de l'arrêt maladie. Ce n'est pas toujours évoqué de façon explicite, c'est dit d'une manière détournée.

Rien que le fait d'entendre ces propos , cela dissuade de s'arrêter de travailler, même lorsque les médecins prennent cette initiative et que la pause médicalisée est non seulement légitime mais urgente. Bien entendu il existe aussi dans certaines structures, des personnes qui sont les moins surchargées de travail qui vont se plaindre et s'arrêter. On les appelle les planqués. S'il existe toujours ça et là des salariés qui tirs au flanc, ce sont des cas qui deviennent de plus en plus exceptionnel y compris chez les fonctionnaires. Le mythe du Petit Travailleur Tranquille des PTT fait de plus en plus parti d'un autre âge.

Une chose est certaine dans le processus déclencheur du Burn Out, les supérieurs jouent souvent de cette division et vont même l'entretenir pour asseoir une forme d'autorité qui peut d'ailleurs être plus ou moins précaire. Eux mêmes sont parfois entre le marteau et l'enclume. Ils sont d'ailleurs savamment recrutés par un siège qui va plutôt enrôlé un élément extérieur à la société plus malléable et moins contestataire, que faire évoluer un élément en interne. Ces derniers vont repérer les éléments qui ne rechignent pas à la tâche justement en les surchargeant de travail et à l'inverse vont se montrer plus complaisant pour ne pas dire obséquieux avec les "maillons forts" du service .

Pour contrebalancer mon propos et ce n'est certainement pas un alibi, mais il ne faut pas négliger le fait que de nombreux petits entrepreneurs (TPE, PME) sont non suelement acculés par les charges patronales de plus en plus conséquentes, mais eux même comprimés en tant que sous traitant pas des plus grandes entreprises donneurs d'ordre. Elles n'ont parfois pas d'autres choix que de faire fonctionner leur entreprise sans embaucher car elle n'en n'ont tout simplement pas la capacité.

A l'inverse les entreprises hégémoniques et celles qui sont ciblés dans cette responsabilité du burn-out disposent de moyens financiers pourtant conséquent mais n'embauchent pas pour autant ou ne veulent pas réorganiser le travail de façon à préserver le bien-être et la santé de leur employés pour des raisons bassement pécuniaire . Le salarié n'est pas perçu comme une ressource de l'entreprise, mais comme une variable d'ajustement à la rentabilité. Dégraisser permet de générer plus de profits, et de satisfaire et inciter les actionnaires à investir dans votre entreprise.

On parle alors de licenciements purement boursiers ce qui réduit encore considérablement les effectifs. Les exemples de grandes entreprises qui licencient alors qu'elles font des profits à tour de bras ne manquent pas à l'appelle.

Dans le secteur public le problème est analogue, au nom de la rationalisation des budgets, les managers recrutés sont considérés, reconnus et même parfois récompensés par leurs hiérarchies en fonction de leur capacité à faire fonctionner leur service et même à avoir des résultats, mais avec moins de moyens financiers et humains. On voit bien que nos services publics, hôpitaux, écoles, crèches, force de l'ordre, secours sont à l'agonie. Beaucoup d'agents sont en plein burn-out. Au lendemain des attentats du 13 novembre toute une compagnie de CRS frisaient le burn-out. J'ai entendu un responsable politique d'un précédent gouvernement dire, nous avons réduit les effectifs de police, force de l'ordre... en 2010, car nous avions sous estimés ce type de menace. Pourtant gouverner c'est prévoir, anticiper avoir une vision et prévoir y compris l'imprévisible.

Nous vivons donc une période complètement folle où le secourant supposé ont eux mêmes besoin d'être secouru.

Comment expliquer astrologiquement cette schizophrénie ?

Pour ceux qui suivent mon blog depuis des années il y aura beaucoup de réitération pour ne pas dire de redondance, c'est pourquoi je resterai bref dans la décortication de la symbolique planétaire et ses interactions.

La première ambivalence céleste découle du carré Uranus/Pluton (Bélier-Capricorne), où Uranus crée ce paradoxe en fracturant Pluton qui lui même détruit et remet en cause l'organisation, les structures et services de l'état typiquement capricorniennes. Nous avons les néo-libéraux incarnés par Uranus (principe de liberté) en Bélier le signe de l'immédiateté qui veut continuer à voir des résultats, conserver son avantage financier Pluton (Ploutocrates) (dans le signe conservateur du Capricorne) qui manage leur effectif et leurs administrés de manière brutale, avec un mode de gestion à très courte vue. Ces élites ont crée des règles d'organisation social et du travail fallacieuses pour ne pas dire malhonnête qui leur a permis de s'arroger la majeure partie des richesses. (Optimisation et évasion fiscale, lobbying, division des acteurs économiques, loi pernicieuses... ). Cela a conduit à la précarité, le chômage de masse, la paupérisation et la grande pauvreté qui s'accroît en touchant toutes les strates de la société.

Cependant nous avons de l'autre côté en ce moment la triple dissonance:

De Jupiter (Organisation sociale, mode de management, richesse, croissance, bien-être bonheur, réussite) en vierge le signe de la vie quotidienne, du travail et des services médico-sociale, services publiques.

De Saturne (Loi, la hiérarchie, responsabilité, prise de conscience, règlement, temps de travail) en Sagittaire le signe lié à l'expansion, l'élargissement, l'international, l'insouciance, la candeur)

De Neptune (le peuple, la souffrance, le sacrifice, la désillusion, la compassion, la pauvreté) dans le signe du Poisson ( la solidarité, l'humanité, la sensibilité, l'empathie, le bien-être).

Neptune dans son domicile en Poisson est toute puissante et est en train de fracturer et déborder Saturne qui représente les lois, la hiérarchie qui ne se rend pas compte de l'urgence sociale et l'extrême précarité, la souffrance au travail et la grande pauvreté du peuple.

Jupiter au nom de la croissance comptabilisé sur des agrégats principalement quantitatifs (Vierge), et à court terme va dans l'exagération et pousse le bouchon trop loin en demandant toujours plus avec moins à ses salariés. La confrontation de Jupiter/Neptune (opposition) sur l'axe Vierge-Poisson est en train d'entraîner un raz de marée, et une véritable lame de fond de contestation populaire, et prolétaire. J'avais déjà expliqué dès 2012 avec le début du transit de Neptune en Poisson que ce cycle est analogue à celui de 1848. (Voir mes articles ci-dessous).

Le nouveau cycle de Mars en Sagittaire qui doit débuter le 6 mars va venir activer ces puissantes dissonances simultanées. Il y a fort à parier que les mouvements sociaux et de révoltes amorcés par les agriculteurs, les taxis, le corps médical, et même nous l'avons certains corps des fonctions régaliennes de l'état,va s'intensifier et prendre une ampleur considérable qui va venir submerger toutes les strates de notre société.

Le plus difficile à appréhender avec Neptune c'est que comme elle est en dissonance l'émotion sera vive, et elle aura tendance à brouiller, noyer et édulcorer les problèmes. Certains vont se charger de continuer à culpabiliser ceux qui se plaignent de leur condition sociale déplorable. Ils vont c'est le cas de le dire chercher à noyer le poisson (sémantique Neptunienne) et les responsabilités des uns et des autres devant la chienlit (sémantique Saturne). Il faudra essayer de garder son propre discernement faire appel à sa mémoire, retracer dans notre histoire contemporaine quels sont les agents économiques et politiques nous ont emmener vers cette pente savonneuse, non pas pour désigner des coupables, mais pour sortir par le haut et ne pas recommencer les mêmes erreurs et ainsi préparer l'avenir plus sereinement.

Ce défi ne sera vraiment pas simple à relever car Uranus en Bélier est frondeuse contre Pluton la planète de l'argent, mais aussi de la dissimulation et la manipulation, peut avoir des comportements radicaux, continuer à diviser les gens et ne voir que midi à sa porte en proposant des solutions simplistes, démagogues, voir dangereuses pour l'avenir. Le carré de Saturne/Neptune est également une figure qui peut pousser au radicalisme, et à marginaliser certaines populations à leur faire porter le chapeau, et les prendre comme bouc émissaires (Les personnes qui ont une religion différente, les étrangers, les migrants). Saturne et Neptune sont en effet dans les signes de la foi religieuse, la spiritualité et les relations avec les étrangers. (Sagittaire-Poisson).

Le tout est de garder à l'esprit que ce problème du burn-out touche tout le monde, jeune, plus âgé, homme, femme, employé, cadre, patron, français, étrangers....C'est un défi humain qui doit être résolu en se projetant vers l'avenir. Nos gouvernants devront lâcher du lest sur leurs acquis et changer leur logiciel en arrêtant constamment de regarder le tableau de bord de leur saccro-sainte croissance, pour enfin évaluer le progrès de notre société sous des indicateurs plus humains, qui leur permettront à moyens termes de récupérer cette croissance.

Certaines entreprises l'ont déjà compris et on anticipé cette évolution en déboursant des fonds pour créer des services de ressources humaines dignes de ce nom capable de s'assurer du bien être de leur salarié au travail, en posant des règles du jeu clair pour tous ce qui les rendra de toutes façons plus performants. D'autres firmes sont allés plus loin en proposant des crèches d'entreprises, des salles de sport, ou recruté des diététiciens, des ergonomes chargés d'améliorer les conditions de travail de leur salarié. S'assurer du bien être c'est améliorer le climat social de l'entreprise, le rendre moins sujet à des tensions, au stress et réduire du même coup le nombre d'arrêt maladie à terme. C'est considérable en terme de coût pour l'entreprise mais aussi pour la collectivité. (réduction du coût de la sécurité sociale et préservation de notre modèle à la Française tout en apportant des aménagements en profondeur pour éradiquer les dysfonctionnements). Clairement avec les cycles Saturne/Uranus/Pluton (Sagittaire-Bélier-Capricorne), nous n'en prenons pas le chemin. C'est même tout le contraire puisque la Ministre de l'emploi vient d'annoncer un projet de loi qui vise précisément à donner aux entreprises la possibilité d'allonger la durée du travail qui est déjà en moyenne en France de 39 heures. Certaines dispositions prévoient de monter à 60 heures, une ineptie sans nom dans une période de chômage de masse, de déprime sociale et de burn out pour les actifs. La solution serait au contraire de partager le travail d'avantage dans un premier temps sur des profils de poste dit en tension, voir subalterne qui s'apprennent vite, qui sont pénibles mais ne nécessitent pas forcément de formation conséquente, tout en maintenant le salaire de 35h. Cela financé par des baisses considérables de charges. Cela doit passer par des incitations fortes, des impulsions pour encourager un restaurateur un grand magasin à embaucher des serveurs de plus, des magasiniers. Cela permettra une rotation des équipes et faire souffler les effectifs. Ce qui leur permettra tout en conservant un salaire de choisir soit de travailler plus, de se former, de s'occuper de sa famille, se consacrer à des associations, ou pratiquer des loisirs. Si ces mesures paraissent utopiques aujourd'hui c'est parce que les énergies célestes n'ont pas encore préparés les esprits à cette orientation qui va dans le sens du progrès humain, social et même environnemental. Si l'on se projette plus loin dans le temps, Uranus, puis Pluton en changeant de signe respectivement en Taureau en 2019 et Verseau autour des années 2023 et 2024 va nous amener vers une révolution technologique dont on commence à entrevoir les premières esquisses avec Uranus en Béliers (Planète de l'innovation et de l'entreprenariat dans le signe pionnier du Bélier). Ce signe est étroitement lié à des des pays comme le Japon par exemple où les robots remplacent l'homme sur des métiers qui vont d'agent d'accueil, en passant pas cuisinier, analyste financier...(cf ci-dessous). Cette révolution technologique faramineuse va irrémédiablement mettre au chômage des millions de personnes encore. La société sera donc intenable si le peu d'activité qui reste n'est pas partagée à grande échelle, et que la mutation qui est aussi culturelle dans les mentalités sur le regard que l'on porte au travail n'est pas suivi d'un meilleur partage des revenus. On parle d'ailleurs déjà d'un revenu universel. Une notion qui nous aurons certainement l'occasion d'aborder dans une autre publication.

N.B: L'IDH l'indice de développement humain notion qui existe depuis les années 90 et crée par les Nations Unies, (voir l'encadré) doit être beaucoup plus prise en compte, pour orienter le progrès social dans la bonne direction et préserver la qualité de vie à la française.

Rédigé par Yanis Voyance Astrologue

Publié dans #Emploi & Astrologie

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