Canicule meurtrière dans la France de 1911 !

Le fait d'actualité:

RadioFrance vient de publier  le 14 août 2023, un article retraçant de façon fidèle les différents épisodes caniculaires de l'été 1911 qui a marqué l'histoire de France. 

Les vagues de chaleur de 35°C à 40°C à l'ombre avait provoqué cette année là la mort de 40 000 personnes, dont de nombreux enfants.

A la lecture de la publication dont vous retrouverez le lien à la fin de ce billet, on note malgré tout sur certains passages plusieurs tentatives de récupération idéologique et de réécriture de l'histoire.

Voici ci-dessous: 

En caractère gras les assertions journalistiques qui semblent correctes et en rouge celles qui posent questions.

Entre guillemet les citations de l'article de référence daté du 11 juillet 1911 publié dans le journal le Siècle.

Enfin nos commentaires qui apportent la contradiction.

Il faut avoir en tête que la prise de conscience du réchauffement climatique et les débats sur la responsabilité de l’homme ne sont pas encore d’actualité en 1911. 

Si la climatologie contemporaine est en train de se mettre en place depuis les tout premiers relevés météorologiques réalisés dès les années 1870, l’action préjudiciable que la société industrielle pourrait opérer sur le climat n’est pas un sujet.

Ici le journaliste a délibérément remplacé le mot environnement par climat tout en faisant une confusion avec la météorologie et les premiers relevés météos datant de 1870. 

Personne de sensée parmi nos contemporains ne peut contester que les activités humaines et industrielles ont un impact sur la nature et environnement. 

Par contre  l'influence de l'homme sur les modifications du climat n'a jamais été démontré excepté par des études frauduleuses et modèles tronqués produit par des scientistes sous influence de la commande politique. 

Régulièrement vous voyez les communicants et les présentateurs météos brandir la moindre température un peu plus élevée que la moyenne de saison pour vous prouver que ce sont les effets du réchauffement climatique sous entendu global et anthropique. 

Et lorsque vous leur rétorquez qu'il ne fait pas si chaud parce qu'effectivement les températures sont loin d'être caniculaires, par rapport à d'autres époque où il a fait bien plus chaud, ils vous rétorqueront avec un ton péremptoire que vous confondez météo et climat. Par contre eux ont droit de faire cette translation permanente de météo à climat selon le contexte qui arrange leur narratif mensonger.

En revanche et c'est là où la nuance est subtile c'est qu'il existe des micro-climats qui désignent tout un ensemble de conditions météorologiques d'une zone géographique bien limitée qui diffère du climat général de la zone considérée. Ces spécificités locales sont principalement dues en général aux caractéristiques topographiques, géologiques et hydrologiques locales. La proximité d'une  mer, d'un lac ou d'une rivière peut générer des microclimats. La présence d'un point d'eau va apporter plus d'humidité et modérer la température plus chaude sur le reste de la portion.

Les courants marins et les vents modifient aussi le climat d'une région maritime spécifique. Il est donc certain que si parmi les activités humaines ou industrielles une rivière s'assèche ou une forêt est décimée, cela va avoir une influence sur le micro-climat de la région.

Mais cela n'aura aucun impact sur le changement global du climat qui sont dus à d'autres paramètres bien plus impactant que le seul C02. Les paramètres orbitaux, (cycles Milankovic), les variations des rayonnements solaires sont avec d'autres les principaux facteurs des évolutions du climat etc... 

D'après le climatologue Marcel Leroux (1938-2008) ancien directeur du Laboratoire de climatologie risque et environnement expliquait je cite " Le climat a toujours changé, et change à toutes les échelles de temps et d'espace, c'est donc une aberration de parler de changement climatique" Il n'y a pas de climat global, donc pas de réchauffement global. Il y a des régions qui se réchauffent d'autres se refroidissent. La moyenne des températures de la terre n'a pas de sens en climatologie. Dire que le gaz carbonique (C02) serait responsable du réchauffement est une nouveauté sans fondement. Ceux qui disent le contraire sont des propagandistes. Les médias nous ont toujours caché que d'abord la température augmente suivi 800 ans après en moyenne de l'augmentation du C02.

 Ole Humlum professeur émérite de géophysique au département de géosciences de l'Université de Oslo, déclarait "Les puits et sources naturelles de C02 atmosphérique dépassent de loin les contributions humaines. Il n'a observé aucune évolution significative lorsque le monde était confiné durant la période covid 2020-2021.

Si on poursuit sur les nuances sémantiques employées par le journaliste, nous pouvons en revanche confirmer que préoccupations environnementales  remontent à l'antiquité, avec des traces écrites plutôt à partir de  la fin du XVIIIe siècles avec des scientifiques qui  se sont penchés sur l'influence que les activités humaines pouvaient avoir sur l'environnement.

Cela a commencé avec  Georges Louis Leclerc dit le comte de Buffon un biologiste, naturaliste et mathématicien français qui avait publié en 1778 un livre intitulé: Les Époques de la Nature : « La face entière de la Terre porte aujourd'hui l'empreinte de la puissance de l'homme »

Voici ce qu'ajoute encore le journaliste de Radio France:

Si on est loin d’ignorer les influences que l’activité humaine peut avoir sur le climat, ainsi que le processus naturel des effets de serre, ces sujets sont encore largement compris dans une culture anthropocène optimiste où l'homme, grâce à la science, peut triompher de tout ce qui l’entoure".

Là encore certains climatologues américains confirment très clairement que sur un plan scientifique il n'y a aucune preuve entre l'augmentation des gaz à effet de serre et l'évolution des températures. En revanche d'après le climatologue François Gervais l'effet de serre souvent diabolisé est nécessaire pour retenir les rayonnements solaires sans cet effet de serre notre planète serait trop froide et inhabitable. De plus c'est la vapeur d'eau qui est le principal responsable de l'effet de serre et non le C02. 

Ensuite l'auteur de la publication sur la canicule de 1911, tente de décrédibiliser la thèse des tâches solaires  avancée par l'un scientifique de l'époque Alfred Angot directeur du bureau central de météorologie interviewé par le journal le siècle pour livrer à chaud ses explications sur la canicule de cet été 1911,  en glissant les mots drôle de lien. Comme pour sous entendre qu'il  serait ridicule de faire le lien entre cet épisode de très forte chaleur et l' influence du soleil.

Pour parachever de ridiculiser le scientifique il prélève une partie de l'interview qu'il avait donné ce 11 juillet 1911 au journal le siècle, pour mettre uniquement en avant ses propos rassurants alors que la canicule a causé la mort de 40 000 personnes, sans mentionner d'autres explications où il dit clairement je cite " Or depuis quelques jours nous souffrons d'une extraordinaire chaleur. Mais ce n'est rien en comparaison de ce que les américains ont à supporter. Il fait si chaud là-bas que le Macadam des trottoirs se transforme en pâte...." En effet aux USA  la température dépassait par endroit les 45°C rien de comparable avec la France qui au plus fort de la canicule de cette première décennie du XXe siècle a connu des températures variant de 35 à 40°C.

Le journaliste de France Inter prend bien le soin de ne rapporter que cette partie  « Soyez tranquille et ne vous effrayez pas de la chaleur qui vous accable en ce moment ni de celle dont souffrent beaucoup les Américains. La vague qui cause parmi eux tant de victimes ne viendra pas chez nous. Nous avons eu bien des années cette température. Cela dure quelques jours, puis un orage survient et la normale reprend ses droits.

Effectivement avec le recul des évènements on peut dire que le climatologue n'a pas tenu un discours assez alarmiste c'est sûr que ça change d'aujourd'hui avec des médias sans arrêt en train de faire paniquer les gens. Il relativise sans doute trop la canicule française par rapport à la canicule nord américaine,   même si on retrouve dans une autre partie de l'article des conseils de bon sens pour s'hydrater et se protéger de la chaleur. 

Le climatologue s'est aussi trompé  sur la durée de la canicule qui fût plus longue que ses prévisions.

L'art de la prédiction météorologique et climatique comme faire de la météo astrale sont des disciplines très compliquées où les erreurs sont toujours possibles. 

Et si les causes de la mortalité venaient déjà à l époque des injections et non de la canicule ? En 1910 avait été créé un ministère de la guerre du laboratoire de vaccination antityphoidique du val de grâce avec ses campagnes de vaccination. En juillet 1911 débutait avec pasteur la vaccination contre le BCG auprès des nourrissons. Or comme 3/4 des victimes sont des enfants en bas âge.

Par ailleurs si le journaliste avait été plus impartial dans ses commentaires il aurait fait remarquer que les fortes chaleurs aux USA à plus de 45°C en 1911 montrent bien que la chaleur que connaît le continent en cet été 2023 n a rien d exceptionnel, d autant que la région subit le phénomène el Nino. 

Enfin voici en lien un autre article du monde daté du 15 août 2023 intitulé " La récente baisse de la pollution des navires contribuerait au réchauffement des océans".

Depuis 2020 une réglementation a été mise en place pour dépolluer les carburants des navires commerciaux, notamment la teneur en particules de souffre. Ce qui va dans le bon sens au bénéfice de la santé humaine et environnementale. Là on se dit enfin une mesure intelligente ! Mais selon la revue science, cette mesure aurait une incidence sur la formation et réflectivité des nuages de basse altitude qui renverrait une part du rayonnement solaire responsable du réchauffement climatique. 

Cet exemple parmi bien d'autres qui tente sous couvert de science de remettre en cause une mesure de bon sens pour la préservation de la biodiversité et la santé humaine, est un révélateur que le réchauffement climatique est l'arbre qui cache la forêt d'arrières pensées qui visent plutôt à continuer à faire du greenwashing, tout  en rendant trompeusement impuissant l'être humain là où il peut concrètement agir en faveur de l'environnement, mais en le rendant paradoxalement responsable et même coupable de changements climatiques sur lesquels il n'a strictement aucune prise.

Article réactualisé le 21 août 2023 à 12h