Liban, Israël et Iran : Une escalade sous haute tension au Moyen-Orient

En cette période astrologique marquée par le signe de la Balance, symbole d'harmonie, de justice et d'équilibre, la réalité géopolitique du Proche-Orient semble en total décalage avec les énergies que ce signe est censé incarner.

Les attaques du 7 octobre 2023, intervenues sous une période Balance, et les derniers développements de violence en ce début d'automne 2024, avec les représailles de l'Iran sur Israël consécutif à l'agression de l'état hébreu au Liban  illustrent ce climat explosif.

Ce chaos pourrait  en grande partie être attribuée à une configuration astrologique marquée par des aspects dysharmoniques des deux puissances guerrières dans le zodiaque. Cela a été évoqué dans notre capsule commentant la nomination de Michel Barnier. Le moins que l'on puisse dire c'est que cela n'a pas loupé !

Mars en Cancer, traditionnellement perçu comme un signe protecteur mais émotionnellement chargé, fait face depuis les 2 et 4 septembre dernier à Pluton en rétrogradation dans le signe glacial et implacable du Capricorne, incarnant des forces de destruction et de transformation profondes par des crises mortifères.

Ces deux puissances positionnées en signe cardinal au carré d'Eris durablement stationnée en Bélier, prennent symboliquement en étau la Balance autre signe cardinal, qui est aussi celui de l'ascendant du thème fondateur d'Israël et celui de son dirigeant politique Benyamin Netanyahou né le 21 octobre 1949 (année de création de l'état hébreu) à 10h15 à Tel Aviv selon Astrothème. 

Ajoutons à cela l'éclipse du 2 octobre dernier en Balance ♎.

De plus, Uranus, planète des bouleversements, est actuellement en Taureau, un autre signe vénusien en chute, selon les écoles astrologiques. Cet échange d'énergie entre le Taureau réceptionnant Uranus et la  Balance plus directement agressée, deux signes gouvernés par Vénus symbole de paix et d'amour, trouve au contraire un climat d'injustice et d'exacerbation des inimitiés et des rancœurs, malheureusement exportées jusque sur notre sol français thème de la Ve République est Balance ascendant Gémeaux. (28 septembre 1958 à 22h à Paris

Cette position d’Uranus en Taureau entre en résonance très importante avec: le thème fondateur d'Israël du 14 mai 1948 à 16h. (Uranus en Taureau forme un carré avec les deux puissances guerrières Mars/Pluton en lion du thème de naissance de Netanyahou).

Cette énergie uranienne s'oppose directement à l'énergie Scorpion du thème du Liban, dont la date de fondation remonte au 22 novembre 1943 à 0h01 à Beyrouth, avec un Ascendant en Vierge avec Lune valorisée et une concentration planétaire marquée par Mars, Saturne et Uranus en Gémeaux en opposition à Mercure en Sagittaire.

Ces influences planétaires conjuguées sont prises dans un affrontement de haute tension avec Saturne et Neptune en Poissons, tandis que Jupiter en Gémeaux accentue ce climat de dualité et de confrontation.

Enfin l'Iran qui a un thème Bélier ascendant Sagittaire du 1er avril 1979 à 0h01 possède un Milieu du Ciel justement en Balance avec un Pluton dominateur au zénith, Jupiter en Cancer en maison VIII (mort) qui réceptionne en ce moment l'explosif Mars céleste. Une Lune à la fin du Taureau qui est sidérée par l'approche d'Uranus céleste  finissant progressivement sa course en Taureau et se place depuis quelques temps en opposition au Uranus du thème fondateur de l'Iran en Scorpion.

Enfin le thème de la révolution islamique d'Iran est marqué par la valorisation de Neptune à l'ascendant Sagittaire au carré du trio Vénus, Mars/Mercure rétrograde à la fin du signe du Poisson qui réceptionne Neptune en conjonction parfaite et Saturne logé au milieu du signe du Poisson.

Ce contexte astrologique complexe souligne à quel point les énergies cosmiques influencent et reflètent les déséquilibres terrestres, créant un contraste saisissant entre l’idéal d’équilibre de la Balance et le chaos qui se joue actuellement dans cette région du monde.

Ce chao n'est rien à côté de ce qui semble se profiler à l'horizon de Pluton qui amorcera un retour durable en Verseau le 19 novembre 2024, pour donner plus de force au thème Bélier ascendant Sagittaire de l'Iran.

Tandis que quelques mois plus tard le tandem Saturne/Neptune amorcera son premier transit le 25 mai 2025 en Bélier (Signe de l'Iran), suivi d'Uranus en Gémeaux à partir du 7 juillet 2025.

En attendant ces échéances astrales fatidiques,  il n'est pas impossible d'avoir quelques mois ou années de pause grâce à un bel alignement planétaire des transaturniennes, qui peut cependant cacher un plus grand embrasement qui surviendra plus tard. (Voir notre vidéo de l'année dernière au moment des attaques du 7 octobre 2023 lien en fin de publication).

Depuis plusieurs mois, les tensions dans la région du Moyen-Orient se sont intensifiées, créant un climat explosif entre le Liban, Israël, et l'Iran. Les attaques d'Israël au Liban puis la riposte de l'Iran vers Israël, et l'un des chefs de la branche armée du Hamas tué dans un raid israélien a mis le feu au poudre. 

Les  relations entre ces acteurs géopolitiques régionaux étaient déjà historiquement réputés pour être tendues, mais les derniers développements semblent accentuer le risque d'une confrontation plus ouverte. Voici en quelques mots un récapitulatif des événements récents qui illustrent cette montée en puissance des tensions.

Ces dernières semaines, la frontière entre le Liban et Israël est redevenue un point chaud. Des escarmouches régulières entre les forces israéliennes et le Hezbollah libanais, soutenu par l’Iran, ont ravivé les craintes d’une nouvelle guerre. L’une des causes principales de cette escalade est l'expansion des colonies israéliennes et les frappes israéliennes en Syrie, ciblant les forces pro-iraniennes et les infrastructures du Hezbollah.

Les affrontements sporadiques se sont multipliés dans le sud du Liban, avec des échanges de tirs d’artillerie et des frappes aériennes israéliennes en réponse aux actions du Hezbollah. Les deux camps multiplient les mises en garde, mais pour l’instant, aucun des deux ne semble vouloir déclencher un conflit à plus grande échelle. Cependant, la situation reste extrêmement tendue et volatile, avec des provocations qui pourraient rapidement dégénérer.

L'Iran joue un rôle clé dans cette équation, soutenant le Hezbollah au Liban et exerçant une influence croissante dans toute la région. Téhéran continue de renforcer ses positions en Syrie, malgré les frappes israéliennes répétées visant ses bases militaires et celles de ses alliés. Le régime iranien voit dans son soutien au Hezbollah et à d’autres groupes armés de la région un moyen de maintenir une pression constante sur Israël tout en étendant son influence régionale. 

Le programme nucléaire iranien reste également un point de friction majeur. Les récentes discussions internationales sur la relance de l'accord de 2015 (JCPOA) n'ont pas encore abouti, et Israël a clairement indiqué qu’il ne tolérera pas que l'Iran se dote de l’arme nucléaire. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a intensifié sa rhétorique contre l’Iran, affirmant qu’Israël était prêt à prendre des mesures unilatérales si nécessaire pour empêcher Téhéran d’acquérir l'arme nucléaire.

Le Liban, quant à lui, est pris dans une tourmente économique, sociale et politique. Nous avions par le passé déjà réalisé en janvier 2020, au moment de l'affaire Carlos Ghosn et sa prestidigitation à la Houdini, une chronique sur la situation financière catastrophique au Liban. Cette épisode financier désastreux ne faisait que préparer le terrain de ce qui se passe en ce moment dans le pays.

Le Liban traverse l'une des pires crises économiques de son histoire récente, avec une monnaie en chute libre, une inflation galopante, et une population plongée dans la grande pauvreté.

Le Hezbollah, qui détient une influence politique et militaire majeure au Liban, est directement soutenu par l'Iran, et son rôle militaire exacerbe les tensions internes et externes.

La fragilité du Liban rend la situation particulièrement préoccupante. Si un conflit direct entre Israël et le Hezbollah venait à éclater, le pays, déjà en proie à des difficultés économiques et politiques, pourrait les plonger dans un nouveau cycle de violence dévastateur.

La communauté internationale, y compris la France, tente en apparence de maintenir une stabilité fragile, mais la dynamique des forces sur le terrain rend toute résolution difficile.

Face à cette situation explosive, des manœuvres militaires ont lieu de part et d’autre de la frontière. Israël a renforcé sa présence militaire dans le nord, tandis que le Hezbollah continue de se réarmer avec l’aide de l’Iran. Dans le même temps, des discussions diplomatiques, notamment sous l’égide des États-Unis et de la Russie, tentent de calmer les tensions, mais sans résultats concrets à ce jour.

Les récentes déclarations de l'Iran, affirmant que toute attaque israélienne contre ses infrastructures ou ses alliés entraînerait une "réaction disproportionnée", ajoutent de l'huile sur le feu. Le président iranien de Ebrahim Raïssi de son vivant, avait réitéré le soutien  à ses alliés dans la région, qualifiant les actions israéliennes d’« actes de guerre » qui ne resteront pas impunis. On peut toutefois observer un trouble jeu de l'Iran qui a trahi les dirigeants du Hamas et peut-être même sacrifié son dirigeant Ebrahim Raissi dans ce crash d'Hélicoptère qui pourrait ne pas être qu'un accident dû à la vétusté du matériel de transport.

Certains évènements sont de nature à révéler le double et trouble jeu de l'Iran vis à vis du Hezbollah. Tout d'abord la "prédiction" faite en directe à la télévision iranienne d'un certain Muhammed Ali El Husseini le 25 septembre 2024. Ce dernier est une figure très importante du régime de Téhéran qui a déclaré qu'Hassan Nasralah ancien secrétaire du Hezbollah aussi considéré comme la figure libanaise la plus puissante du pays, a été trahi par les iraniens et que ses jours sont comptés. Et 48h après cette déclaration l'ancien homme politique libanais est tué dans un raid israélien. Il semblerait qu'il y ait eu une infiltration des agents iraniens auprès des figures les plus importantes du Hezbollah pour fournir les renseignements à Israël pour les localiser et les atteindre. Comme par hasard toutes ces figures les plus importantes du régime libanais ont été liquidée coup sur coup. Quelques jours auparavant au seuil de l'équinoxe d'automne ce sont Ahmed Mahmoud Wahbi, et Ibrahim Akil qui sont morts dans la banlieue sud de Beyrouth suite à des frappes militaires israéliennes. Dans ce type de conflit où les intérêts supérieurs d'un agenda doivent se poursuivre, on n'hésite pas parfois à sacrifier certaines figures dirigeantes. Nous avons malheureusement eu un triste exemple au moment des attaques du 7 octobre 2023, où Netanyahou était au courant d'une menace qui planait sur son pays mais à laisser faire. Dans un article daté du 18 juin 2024 de Libération (organe de presse meanstream) titrait 7 octobre : Les services de renseignement israélien était au courant d'un plan d'attaque du Hamas. 7 Octobre : le renseignement israélien était au courant d’un plan d’attaque du Hamas – Libération (liberation.fr). Ce questionnement nous l'avions eu à chaud au moment de l'enregistrement de notre vidéo postée le 15 octobre 2023 (voir lien ci-dessous)

La situation entre Israël, le Liban, et l'Iran est extrêmement tendue et pourrait dégénérer à tout moment comme évoqué en introduction. Le Hezbollah, qui se positionne en protecteur du Liban contre Israël, pourrait utiliser cette posture pour justifier de nouvelles actions, alors que les pressions économiques et sociales internes au Liban continuent de croître. Israël, de son côté, a clairement indiqué qu'il ne tolérera pas d'attaques contre son territoire ou la montée en puissance de la présence iranienne à ses frontières.

Les prochains mois seront déterminants pour la stabilité de la région mais aussi l'équilibre mondial.

Toute provocation de l'une ou l'autre des parties pourrait conduire à une confrontation majeure, avec des répercussions au-delà des frontières du Liban et d'Israël, impliquant potentiellement d'autres puissances régionales et internationales.

La France pourrait bien envoyer des troupes dans les prochains mois ou années. Ce qui ne serait pas de bon aloi car cela pourrait avoir des répercussions sur la sécurité intérieure de la France. (Importation du conflit dans l'hexagone et militaires absents pour protéger le territoire en cas de coups durs).

Sans oublier les répercussions économiques notamment en terme d'approvisionnement en hydrocarbures si le détroit d'Ormuz venait par exemple à être bloqué.  Une telle situation viendrait aggraver la crise de l'énergie que connaît nos pays. Effet d'aubaine ou accompagnement aux politiques de transition éco-climatique?