Regard d'un astrologue sur le "3e homme" de cette primaire:Arnaud Montebourg

Publié le 12 Octobre 2011

J'avais promis lors de mon premier article de revenir plus longuement sur le thème astral d'Arnaud Montebourg , ses idées, son parcours dans la vie politique et surtout ses chances de victoires aux primaires citoyennes. Vous avez eu la réponse ce dimanche, puisqu'il a fait un excellent résultat à cette élection. Avec près de 17% des suffrages exprimés, il s'affirme comme le 3e homme, et donc l'arbitre de ses primaires. Je ne suis nullement surpris par rapport de ce résultat. Dans ma prédiction dont vous trouverez le contenu dans le précédent article, il ressortait clairement dans cette posture très favorable.
Même s'il n'est pas au 2nd tour, ce natif du Scorpion ascendant Cancer né le 30 octobre 1962 à Clamecy en Bourgogne à 21h 45 apparaît aujourd'hui clairement comme le nouvel homme fort de la gauche. D'ailleurs on ne parle ces derniers jours que de lui, il fait les plateaux télé, et les gros titres dans les journaux. C'est lui qui dimanche soir fêtait avec sa compagne et ses partisans son score comme une victoire. Il a même volé la vedette à François Hollande qui est pourtant arrivé en tête.

Les raisons de ce succès?

Tout d'abord, l'effet de surprise, car aucun commentateurs politique ne l'attendaient à ce niveau, même si après le 2e débat, on avait senti un frémissement en terme d’intention de vote qui pouvait laisser espérer un meilleur score que celui qu’on lui prédisait. Le député de Saône et Loire a fait une campagne des primaires décapante. A chaque sortie médiatique, il a su marquer les esprits pendant les débats. Et même dans l’intervalle lorsqu'il battait le pavé, il l’a fait de façon originale, en faisant par exemple des stands up des sortes de meeting improvisés en pleine rue avec un stand parapluie. Cette singularité et ce côté original est inscrit dans sa carte du ciel. Les signes du Scorpion c'est bien connu, ne font jamais rien comme les autres, surtout avec Uranus l'astre de l'anticonformisme valorisé dans son thème. Il faut dire que son inspiration ne lui vient pas que des astres. En effet sa façon tout à fait singulière de faire campagne ressemble à celle du président Obama pendant sa campagne de 2008. Est-ce un hasard si ces 2 personnes sont des Uraniens ? Barack Obama est en effet un Lion avec un Ascendant Verseau. Uranus est justement le maître de son ascendant. Et Arnaud Montebourg possède cet astre culminant dans son thème. D’ailleurs il site souvent en exemple le président américain notamment concernant la réforme bancaire, et fiscale qu'il a amorcé dans le pays ou pourtant le capitalisme financier libéralisé est roi. Ou encore sur les mesures de justices sociales qu’il a récemment prise pour taxer d’avantage les plus riches. La première notion de réforme vient de la fameuse planète dont on vient de parler Uranus. Mais lui va plus en avant, il évoque une transformation nécessaire du système politique, économique, et financier. Ce mot transformation on peut le rattacher à la planète Pluton le maître planétaire de son signe solaire, cette planète fait également partie de ses dominantes. Pluton c’est aussi une planète qui déteste l’injustice. Là encore on le retrouve dans son parcours politique, avec une réelle volonté de moraliser la société. Comme quoi les affinités, et les valeurs personnelles que l'on partage avec d'autres personnes revêtent souvent des significations qui nous échappent à l’œil nue. Mais quand on compare les thèmes tout s’éclaire.


Que va t-il faire de ce résultat?
 
Dans son thème astral on constate que Mars qui symbolise justement sa capacité à agir et s’affirmer était au moment de sa naissance dans le signe du Lion. Cela dénote un tempérament digne, respectueux de ses électeurs et des idées qu'il a défendu. On comprend qu’il ne se précipite pas et fait durer le suspens avant de se prononcer, sur d’éventuelles consignes de vote.  


Pourquoi même s'il n'est pas au second tour a t-il d'une certaine façon déjà gagné?
 
Il a en effet déjà gagné en redonnant des idées et des rêves à la gauche. Il a été l'instigateur des primaires socialistes et les a imposés au parti. Souvenons nous que les candidats qui sont actuellement qualifiés n'en voulaient pas. Il est vrai que ce mode de scrutin n'est pas conforme à l'esprit de la 5e république

 
La 2e victoire, c'est qu'il a fait mentir sur son nom les sondages. Il est passé en quelques semaines de cancre de la gauche avec 5% des voix au printemps dernier. A près de 17%. C'est énorme ce qu'il a réalisé en aussi peu de temps. Surtout lorsque l'on voit l'impact que les sondages ont eu sur cette élection. Peut-être qu’avec plus d’audace les électeurs auraient pu le qualifier au second, tour. Il aurait fallu pour cela que les citoyens échappent au conditionnement des sondages qui ont cette fâcheuse tendance à biaiser qu’on le veuille ou non les résultats. Les électeurs pensent voter utile en suivant les sondages, mais en réalité ils ne votent pas réellement par conviction, mais plutôt en se conformant à ce que les autres français pourraient faire. Et si les sondages étaient publiés pour justement orienter les électeurs vers le candidat que l’opposition aimerait avoir?

Le plus consensuel, le plus dans la norme du moment qui ne fait pas de vague. Vous voyez à qui je fais allusion. Ces gens qui font l’information, les sondages sont des professionnels de la communication, et savent envoyés des messages subliminaux aux électeurs. En France le truquage des votes ne se fait plu la majeure partie du temps en bourrant les urnes comme cela se fait dans d’autres pays, qui sont sous des régimes totalitaires abrités par des démocraties de façade. Il se fait de façon insidieuse, par un matraquage incessant des sondages, et ce traitement de l’information souvent partisan.

C’est vraiment un réel un danger pour notre démocratie, car à court terme cela biaise le message que l’on renvoi à nos dirigeants politiques, et à moyen ou long terme cela se fini malheureusement dans la rue. En tout cas Arnaud Montebourg a su malgré ces obstacles faire entendre sa voix. Mieux il va falloir compter dorénavant sur lui.

3e Victoire: Il s'agit d'une belle revanche sur le passé fini la « Montebourde ».
Avant on le qualifiait de trublion du parti, parfois moqué notamment sur ses prises de positions jugées trop radicales dans la lutte contre la corruption, l’impunité du président de la République, les paradis fiscaux. Ses propositions jusqu'à dimanche soir était jugée trop utopistes en tout cas par ceux qui ne l'avaient pas encore lu. Et pourtant les candidats vont bien devoir intégrer la démondialisation au sein de leur programme. Il les oblige à faire un vrai numéro d’équilibriste.


Il faut se souvenir que depuis la défaite du PS et de Lionel Jospin au présidentielle de 2002. Arnaud Montebourg a souhaité rénover le parti, et renouer avec les classes populaires. C’est sur cette ligne politique qu’il co-fonde le "Nouveau Parti Socialiste" avec Vincent Peillon, Benoit Hamon, Henri Emmanuelli ou Christian Paul qui déjà à cette époque avait fait 17% au congrès de Dijon. Il est depuis ce moment politiquement anti-Hollande. Ce combat se poursuit désormais à chaque congrès notamment celui du Mans en 2006, ou il rejoint nous l’avons dit Ségolène Royal qu’il soutient pendant sa campagne présidentielle. Il est cependant sanctionné par la présidente de la région Poitou Charente elle même à cause de sa « Montebourde » au grand journal. Lorsque Michel Denisot lui demande quelle est le défaut de Ségolène Royal, il répond son compagnon. Depuis il a cherché d’autres alliés, en s’alliant par exemple aux proches de DSK. Pour ensuite être en charge par Martine Aubry de la rénovation au sein du parti. Il milite beaucoup pour l’organisation de ces primaires. On voit que tout au long de son parcours il ne manque pas d’opportunisme.
 
Quel est son parcours ?
Avocat, il a commencé à se faire connaître en défendant des affaires médiatiques comme l’affaire Christine Villemin. Il s’est surtout distingué tout d’abord par des plaidoiries qui défendent le faible contre le puissant d’où le surnom de preux Chevalier, de Mousquetaire, ou de Saint Just :
 
-Affaire Carrefour du développement,
-Association de défense des contribuables parisiens.
- Les affaires de corruption et il contraint Alain Juppé à quitter son appartement parisien
Déjà à l’époque il a avait mis en difficulté Jacques Chirac sur les fameux emplois fictifs, les marché publics, les HLM et son immunité présidentielle. Son concept de VI République vient de là. Si Lionel Jospin alors chef de la majorité à l’époque avait accepté comme lui a suggéré Arnaud Montebourg de remettre en cause l’irresponsabilité pénale du chef de l’Etat. Cela nous aurait épargné le procès de Jacques Chirac qui n’a aucun sens aujourd’hui, après l’heure c’est plus l’heure.

-Il s’est beaucoup battu contre la lutte des paradis fiscaux pendant près de 3ans notamment au Lichtenstein avec la mission parlementaire en compagnie de Vincent Peillon. Une anecdote extraite de son livre : « Des idées et des rêves » « Lorsqu’il demandait pourquoi le Ministre de la Justice continue à protéger les délinquants, plutôt que de transmettre à la justice française, et à celles des autres pays européens, les noms des titulaires des comptes qui recelaient l’argent sale dans son pays. Ils eurent la surprise de découvrir que le ministre de la justice n’occupait ses fonctions qu’à mi-temps car le reste du temps il dirigeait lui-même la banque qui dissimulait les comptes qu’en qualité de ministre de la justice, il aurait dû poursuivre l’après midi ». La France n’a pu sous l’égide de Lionel Jospin ne prendre qu’une seule sanction. « A partir du 21 avril 2002, date de l’élimination de Lionel Jospin au premier tour de l’élection présidentielle.. » Ses rapports ont été enterrés par la droite française arrivée au pouvoir. Il a été très déçu par Jospin qui considérait le sujet comme secondaire. On reconnait là sa soif d’absolue du Scorpion, ce désir de vérité, d’enquêter et d’aller au fond des choses pour faire émerger la justice. Il faut bien se rendre compte que pendant 3ans les enquêtes qui ont été mené dans la plupart des paradis fiscaux de l’Europe : Luxembourg, Suisse, Monaco,…cela ne ce sont pas fait sans heurt.
 
Ses idées sont elles populistes comme semble l’indiquer ses adversaires de droite ?

L'actuel président de l'UMP, ou  porte-flingue de l'Elysée selon le bord politique où l'on se trouve, Jean François Copé a qualifié le concept de "démondialisation" de complètement fou. Il a même comparé ses idées à celles de Marine Lepen. Ce n'est pas la première fois qu'on cherche à diaboliser ses propositions en les comparants avec ceux du Front National. Comme il s'est évertué à le rappeler lors d'une allocution aux universités d'été de cet été à La Rochelle. Il est blessant pour lui d'être ainsi stigmatisé, alors qu'il est le petit fils d'un Algérien d'Algérie du côté de sa mère. Et que ces idées ne sont aucunement nationalistes, mais européistes. On sent bien là la sensibilité de son Ascendant Cancer le signe de l'enfance et de la famille très attaché à ses racines, ses ancêtres lorsqu'il dit cela. Il n'y a que ceux qui font un raccourci un peu facile de ses idées en faisant l'économie de lire ses écrits, que l'on arrive à dire de telles âneries. En réalité il n'en est rien. Le protectionnisme dont il parle, est européen, et ciblé uniquement à des industries qui sont soit en difficulté, comme dans la sidérurgie, ou ceux en devenir qui tourne autour de l'économie "verte". Par ailleurs il s'agit d'un protectionnisme contre les pays extra-européens, comme la Chine, ou la Corée du Sud. Ce qui n'est pas le cas du FN, qui veut le repli national. 

Un autre reproche que l'on entend souvent dans la bouche de ses détracteurs, ces que les idées d'Arnaud Montebourg sont carrément utopistes. Nous avons une peiade de penseurs, journalistes, commentateurs politiques qui passent leur temps à dire que la Démondialisation c'est de la Bande dessinée, que c'est irréalistes. Cela va de Jean Peyrelevade (Banquier d'affaire), à Jean Marc Sylvestre journaliste économique sur i tv en passant par Etienne Mougeotte journaliste au Figaro ancien patron de TF1; Ce qui est le plus troublant c'est quand dans son propre camp Manuel Valls, lui dit leur du 2e débat télévisé qu'il ne faut pas mentir au français, en leur proposant des solutions de sorties de crise irréalistes. J'entends encore Pierre Moscovici ou Jean Marc Ayrault proche de François Hollande qui n'arrivent pas à intégrer certaines de ses propositions, alors qu'ils sont dans son propre camp. Ces gens là qui sont omniprésents sur nos ondes et dans la presse, car ils servent la pensée dominante non seulement du pouvoir en place, mais également d’une construction européenne qui a complètement dénaturé l'esprit originel des fondateurs, en laissant la finance et quelques technocrates de Bruxelles  gérer le destin des peuples européens.

Quels sont les soutiens d'Arnaud Montebourg:

Amartya Sen, prix Nobel d’économie, qui met l'accent depuis de nombreuses années sur les dérives de l’économie de marché.

Paul Krugman, autre prix Nobel d’économie, le dit: la cause des crises financières récentes, ce n’est pas la mauvaise gestion des états (car elles peuvent toucher aussi bien les états qui sont bien gérés que ceux qui le sont mal) ; c’est l’extrême vulnérabilité des états aux humeurs des marchés, dans un système de libre échange. Or Krugman montre que les décisions des gros investisseurs sont très souvent fondées sur des raisons superficielles. Il pense que pour sortir de ce marasme il faudra une intervention forte des états, avec une nationalisation provisoire des banques et l'instauration de régulations sévères des marchés financiers devenus fous. Le fameux cheval fou dont parle souvent Arnaud Montebourg.

Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie encore et ancien vice-président de la Banque Mondiale, écrit que la libéralisation des marchés a provoqué « le triomphe de la cupidité ».

Jacques Sapir est économiste, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il est notamment l’auteur de La Fin de l’eurolibéralisme (Seuil, 2006) et de Le Nouveau xxiesiècle, du siècle américain au retour des nations (Seuil, 2008).

Philippe Aghion, professeur d’économie à Harvard et à l’Ecole d’Economie de Paris, écrit de même qu’il faut « plus d’état autrement ». Il ne s’agit pas de revenir au plan quinquennal ou aux nationalisations mais de rendre l’état garant du jeu des marchés de façon à d'une part en contrôler les sautes d’humeur et par ailleurs de permettre aux entrepreneurs des visées à long terme. Enfin de combattre le fléau de la spéculation.

Pierre Rosanvallon, Professeur au Collège de France, écrit pour sa part que cette rénovation du rôle de l’état ne saurait se faire sans un renouveau des formes démocratiques, qui permettra une remobilisation des citoyens.

Le démographe Emmanuel Todd a préfacé son livre.

Le juriste Bastien François et l'éditeur Guy Birenbaum partagent son combat pour la VI e République et la restauration de la morale en politique.

Dans son équipe de campagne, Julien Dourgnon et Bruno Tacquest l'anciens porte parole de l'UFC que choisir.

Nicolas Hulot a salué les idées d'Arnaud Montebourg. Même Alain Minc qui lui lançait des noms d'oiseaux, il y a quelques mois en arrière,a fini par débattre courtoisement avec lui sur son concept de démondialisation et en fin de compte admettre dans une certaine mesure quelques une de ses propositions. C'est dire si il fini par convaincre les plus irréductibles. J'ai même eu la surprise ce soir de voir Yves Thréard journaliste du Figaro et consultant chez i-tv, qui n'est jamais très tendre avec la gauche, dire qu'il avait détecté il y a plusieurs années le talent d'Arnaud Montebourg. A un moment où cela allait moins bien pour lui, il s'est dit qu'il s'était peut être trompé. Mais là il confirme et qu'il y aurait du François Mitterrand en lui tant par son parcours que par son charisme. C'est vraiment un beau compliment je trouve.

Vous l'avez compris tout ces gens là sont loin d'être des gauchistes, des utopistes et idéalistes. C'est personnes là sont pour la plupart des sommités, et des références dans le monde politico-économique. Donc les gens qui caricaturent ses idées, je pense qu'ils feraient mieux de lire, attentivement ces personnes et mieux encore les ouvrages écrits par Arnaud Montebourg lui même. "Les idées et des rêves" "La démondialisation".

Définitivement Arnaud Montebourg n'est ni un gauchiste, ni un utopiste, ni un populiste. C'est un républicain comme bon nombre de citoyens, de penseurs, d'économiste, de professeurs, qui font chaque jour l'amer constat que le monde est devenu fou, et qu'il marche carrément sur la tête. Ses idées sont bien pensées, nuancés, et s'inspirent des plus récentes et plus crédibles théories économiques et politiques. Il a su concilier des logiques disparates, et parfois diamétralement antagonistes. A ceux qui renvoient ses idées au dirigisme des années 50, je les invite vraiment à lire, et analyser sa pensée. Si ses idées pouvaient paraître saugrenues et trop avant-gardiste il y a 15ans, aujourd'hui elles sont pleinement d'actualité et demain encore d'avantage. C'est clairement un visionnaire. On peut attribuer cette qualité à sa dominante Uranienne, l'astre des visionnaires, et sa Lune (Sensibilité) située dans le signe érudit du Sagittaire. Un signe humaniste, généreux qui aime voir grand, et se projeter vers l'avant. Voyager, et trouver son inspiration ailleurs que dans ses bases.

Pour ma part lorsque je l'ai vu et écouter présenter son ouvrage chez Laurent Ruquier dans l'émission on n’est pas couché en novembre 2010, j'ai immédiatement été emballé, tant par ses idées, que par son éloquence et certains diront même la magie de son verbe, capable de porter très haut ses idées. Sa Mercure en Balance dans son thème, un signe qui a le goût du bon mot de la belle phrase, et du sens juste des idées n'y sont certainement pas étranger. Je pense que la rencontre entre les citoyens et cette pensée nouvelle aurait pu se faire plus aisément, si les médias, la pensée dominante n'y avait pas fait obstacles. Aujourd'hui il porterait largement ce nouvel élan pour les présidentielles de 2012; Il a déjà fait un très beau score, le tout est de transformer l'essai. Je ne suis pas franchement persuadé, que François Hollande, ni même Martine Aubry et leurs lieutenants respectifs, ont compris son message et prendront la mesure de l'importance de ses idées, la cohérence de tous les mettre en œuvre en simultané, pour parvenir à un résultat. Ils sont tout les 2 trop pétris de certitudes, tellement formaté par le concept de la social démocratie, qu'ils sont persuadés même j'en suis certain à voir l'attitude qu'ils savent. J'ai entendu le mot "régulation" et le mot "réforme", alors que lui parle de transformer. Il n'y a pas de demi-mesure. Encore que Martine Aubry me paraît bien plus capable d'intégrer cette nouvelle donne. J'ai senti qu'au fur et à mesure des débats, elle avançait des propositions plus dans la lignée de Ségolène Royal, et Arnaud Montebourg, que ne l'a fait François Hollande par exemple. Il faut dire que leurs idées ont servi, à élaborer le projet socialiste. Et comme Martine Aubry était la première secrétaire du PS à ce moment là, elle en réclamera plus naturellement la paternité que François Hollande.

Quelles sont ses idées phares et ses thèmes clefs de campagne?

La mise sous tutelle des banques,

Le protectionnisme européen,

les relocalisations, la ré-industrialisation,

le capitalisme coopératif,

l'opendata,

le démantèlement des agences de notations privées,

le non-cumul des mandats...

Une consigne de vote vers qui ?

Montebourg n'a cessé, ces dernières semaines, d'associer Hollande et Aubry, aux faces d'une même pièce. Une partie de ses proches, préféreraient qu'il ne choisisse pas, pour rester fidèle à son engagement, ses idées.
D'autres, l'incitent à rejoindre Hollande, à aller dans le sens du vent.

D’autres encore dans son camp envisagent une alliance de principe avec Aubry par souci de cohérence idéologique dans la lignée du parcours radicalement anti-Hollande de Montebourg depuis dix ans. "Il y a certes l’affaire Guerini, mais c'est un problème récent qui pèse peu par rapport à dix ans d'opposition dure de Montebourg contre Hollande"
Interrogé Lundi Soir au 20h de France 2 par David Pujadas, il a clairement dit qu'il n'excluait pas de ne donner aucune consigne de vote. Il a estimé en effet que la question n'avait rien de personnelle, mais que c'est un choix politique. Tout va dépendre de la teneur du débat de ce soir, de la façon dont ils répondront à sa lettre ouverte, mais également des chances de succès du candidat en fonction des forces en présence.
Qu'il y ait, ou pas, accord politique, ou consigne de vote, la question se pose enfin de savoir si les électeurs de Montebourg suivront cette consigne. Personne ne peut par ailleurs prédire comment vont se comporter les électeurs de Manuel Valls et ceux qui ont voté Baylet, ou Ségolène Royal. Il est fort probable par exemple que bon nombre d'électeurs qui ce sont déplacés au premier tour n'iront au second. Certains électeurs de Ségolène Royal, ne voteront ni pour Hollande son ex compagnon, ni Aubry "la tricheuse" qui lui a volé la première place au congrès de Reims. Même si j'ai déjà ma "petite idée «sur le vainqueur des primaires. Je procéderai avant dimanche à un nouveau tirage de carte, pour essayé de prévoir l'issu du scrutin pour le 16 octobre prochain. Les résultats seront publiés prochainement.

Rédigé par yanis-voyance

Publié dans #Politique & Astrologie

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