Bérenice Béjo une native du cancer en maîtresse de cérémonie au 65e Festival de Cannes
Publié le 17 Mai 2012
La 65ème édition du Festival de Cannes vient d‘ouvrir ses portes. Et c’est la sublime Bérénice Béjo, actrice Oscarisée pour sa prestation aux côté de Jean Dujardin dans le film The Artist, qui a lancé les festivités !
La maîtresse de cérémonie avait déclaré avant son allocution d’ouverture en conférence de presse qu’elle était angoissée et qu’elle avait le trac : «J'avoue que je ne me rendais pas tellement compte de l'ampleur de la tâche en venant et là, depuis deux jours où on répète tout le temps, j'avoue que s'il y avait un petit avion qui pouvait me ramener chez moi, je rentrerais bien parce que c'est quelque chose d'assez angoissant de se dire qu'on a 1min30 pour ouvrir le festival, dire aux gens qu'ils sont les bienvenus». C’est toujours étonnant d’entendre un acteur ou une actrice faire ce genre de déclaration dans la mesure où elle n’en n’est pas à sa première prestation d’essai et qu’elle a une filmographie déjà bien étoffée du haut de ses 35 printemps. Je me suis attardé quelques instants sur son thème astral pour en savoir plus sur sa personnalité. Bérénice est née le 7 juillet 1976, c’est donc une native du Cancer un signe effectivement hypersensible, émotif et souvent angoissé avant une échéance importante comme un examen, ou une épreuve puisqu’on rentre dans cette période fatidique, dans laquelle de nombreux étudiants vont commencer à plancher sur leurs exams et passer des concours, des exams. On voit bien dans sa déclaration faite en conférence de presse, qu’elle n’avait pas imaginé l’ampleur et qu’elle avait songé à rentrer en avion, on retrouve bien dans ces 2 phrases le côté rêveur et le petit côté enfantin de son signe solaire prête à se réfugier dans son petit cocon pour ne pas affronter l’évènement. Cette tendance est amplifiée avec la marque de sa Lune (émotion) dissonante à son Mars natal qui symbolise son pouvoir d’action soumis à l’émotivité de sa Lune natale. On retrouve une figure délicate entre sa Lune et Jupiter (expansion) qui donne un effet amplificateur à son émotivité. Cette influence peut avoir une autre interprétation et signifier le "caprice de star", ou simplement le "caprice enfantin". Comme un symbole elle y a justement fait allusion pendant son discours dans lequel, elle parle d’enfants qu’on empêche de rêver, de râleurs invétérés et éternellement insatisfaits ou encore d’irrespectueux accro du téléphone, qui répondent en pleine séance de cinéma.
Pour revenir à l’avant discours, le manque de confiance qu’elle a exprimé dans cette interview se retrouve dans la position de Mars (affirmation de soi) en Vierge, un signe en effet réputé plutôt timide et pudique. Cette déclaration ne semble donc s'apparenter à un jeu d’acteur, ou une émotion surjouée, mais bien un ressenti authentique symbolisé par la position de sa Lune (vie intime) dans le signe épris de vérité du Scorpion. Ce signe est particulière instinctif et réputé très fin psychologue, limite parfois un brin bluffeur. Tout cela mis bout à bout, on peut penser que ces confessions intimes, et ces états d'âme peut se révéler comme un moyen de conjurer son trac d'avant prestation, et de cette responsabilité qu’elle a eu sur ses épaules qui la tenaille soudainement juste avant son entrée en scène. Nous connaissons tous autour de nous des personnes qui procèdent de la sorte en pareil circonstance pour s’attirer sympathie et indulgence de l’assistance.
Pendant sa prestation, elle fut effectivement bien émue et stressée, mais cela ne l’a pas empêché de prendre à contre pieds tout le monde en se lançant dans une hymne au silence, pourtant intitulée "Le Bruit". Un joli paradoxe que l’actrice a expliqué en revenant, par la même occasion, sur sa collaboration avec Michel Hazanavicius son compagnon et réalisateur de films à succès. Selon les dires de Bérénice, le réalisateur lui aurait ainsi déclaré : "Chérie, j'ai une super idée, tu vas te taire pendant 1h40." Une proposition qu’elle n’a d’ailleurs pas refusé et qu’elle semble avoir grandement apprécié. Sur le ton de la plaisanterie, l’actrice a ensuite ajouté : "C'est beau, tous ces gens à travers le monde qui ont adoré ce film où les français se taisent. C'est comme un message envoyé à chacun : Tais-toi."
Dans un tout autre registre Bérénice Béjo avant sa prise de parole , elle s’était montrée bien moins loquace sur le style de robe qu’elle porterait pendant la cérémonie. Sa Lune dans le signe mystérieux du Scorpion a su suscité l’intrigue et faire son effet au moment de son entrée en scène. Elle n’a semble t-il pas raté l’effet de surprise. Elle portait une longue robe rouge, se confondant avec le tapis rouge. Une couleur que l'on associe souvent à 2 signes dans le zodiaque: le Bélier et le Scorpion. Dans le thème de Bérénice, on retrouve bien le Scorpion dans son signe Lunaire. C'est le signe de la passion comme la couleur rouge de sa robe. Vous me direz, une actrice aussi resplandissante de beauté, on pourrait la vêtir d'un sac poubelle, qu'elle demeurerait à son avantage. C'est l'amalgame entre Vénus astre du charme et de la séduction qui est conjoint à son Soleil natal en Cancer le signe de l'enfance et enfin sa Lune dans le signe érotique du Scorpion qui expliquerait cette fraîcheur, cette beauté enfantine et ce sex-appeal . Ce vêtement faisait en tout cas ressortir à merveille sa féminité.
En parlant de ce concept de féminité, elle était justement revenue quelques heures plus tôt au micro de France Inter sur la polémique lancée par le collectif féministe "La Barbe", qui reproche au Festival l'absence de réalisatrices en compétition officielle.
La maîtresse de cérémonie, en a profité pour donner un petit cours de féminisme. Leçon no 1, sur l'indépendance financière, que lui a enseignée sa "maman" qui lui répétait souvent: "Tu sais, Bérénice, le plus important c'est que tu gagnes ta vie, tu n'as pas besoin de l'argent de ton mec." L’influence de la maman est incarnée dans son thème par sa Lune en Scorpion qui lui donne ce caractère plus affirmé et émancipé. On retrouve là bien toute la complexité d'un être humain capable de baliser avant une allocution, mais tout autant capable de sublimer cette angoisse et cette peur pour réaliser de grande chose, et s'imposer aujourd'hui comme une étoile montante du cinéma français. C’est très intéressant de constater aussi que le même jour où elle réagissait à la polémique suscité par le collectif féministe, le premier 1er ministre Jean-Marc Ayrault formait pour la première fois de l’histoire de la Ve République un gouvernement respectant parfaitement la parité homme-femme, un en sus un Ministère à part entière du droit des femmes . Elle a estimé que "la polémique sur la place qui dans le festival serait cantoné à des rôles subalter est injuste. Pour argumenter son propos elle déclare: "Il y a eu beaucoup de femmes qui ont été sélectionnées l’année dernière à Cannes, comme Maïwenn et Valérie Donzelli. On en a beaucoup parlé. Elles ont gagné des prix, elles ont eu une reconnaissance incroyable.".
Bérénice Béjo revient ensuite sur son rôle de maîtresse de cérémonie : "Je suis un petit peu plus conservatrice, j’imagine. Je pense qu’il y a des choses que les femmes font mieux, peut-être, que les hommes, il y a beaucoup plus d’infirmières que d’infirmiers. Voilà, le côté maternel, la douceur d’une maman". Le débat sur sa propre conception du féminisme s'est déporté sur celui du sexisme ! Ici on retrouve encore bien la marque du Cancer un des signes les plus conservateurs du zodiaque avec le Capricorne et dans une moindre mesure le Taureau et la Vierge. D'après son propos on comprend qu'elle ne cherche pas l’égalité total dans les relations hommes femmes. Elle ne semble pas avoir de complexe avec sa place dans la société et dans le monde du cinéma. Ce n’est pas aussi un pur hasard si elle a pris comme exemple pour illustrer son propos: "la douceur d’une maman", sous entendu le côté maternel qu’un homme ne pourra jamais avoir c’est parce qu’elle est elle-même maman de 2 enfants, mais aussi parce que les natives du Cancer sont très maternantes. Alors que cette tribune publié dans le journal le monde accuse le Festival de cantonner les femmes à des rôles de potiche: » des "de parfaites hôtesses, que l’on rendra heureuses d’un simple, 'T’as de beaux yeux, tu sais’, ou autres compliments bien tournés", l’épouse de Michel Hazanavicius trouve au contraire que son rôle d'hôtesse est "comme un conte de fées", "la porte s'ouvre et on a une jolie princesse qui sort". On retrouve la rêverie, et le romantisme de son signe Cancer Mais attention, "ça ne veut pas dire qu'on est juste une petite princesse", ajoute l'actrice, qui conclut : "Je ne me sens pas du tout poupée." Ici on retrouve bien par cette déclaration le caractère plus affirmé dont on vient de parler, et ce côté décomplexé de la place de la femme.
Elle renchérit d'ailleurs par «, On ne choisit pas un film parce que c'est un homme ou une femme qui l'a réalisé, enfin je ne crois pas. Maintenant je pense qu'effectivement, c'est plus difficile pour les femmes, mais dans n'importe quel milieu, de s'imposer. Cela, en tant que femme, j'en ai bien conscience. Mais, ça me paraît compliqué dans un milieu artistique d'instaurer une parité »
Avec le sourire, l'actrice réfute l'étiquette de sex-symbol lorsque l'on évoque ses points communs avec Brigitte Bardot, déjà dans les initiales BB ou Marilyn Monroe. «Je pense qu'on ne vit plus dans les mêmes époques c'est-à-dire que moi, si je me mettais en maillot de bain sur la plage et que je posais comme une pin-up, je pense que ça serait totalement ringard. Brigitte Bardot l'a fait à un moment où les femmes se libéraient».
Une chose est certaine c’est que si ces actrices sont d'une autre époque, la comparaison ne peut être que flatteuse, car cela renvoi à l'âge d'or du cinéma que ces 2 actrices incarnaient à merveilles. Aujourd'hui Bérénice a renoué avec ce glorieux passé de par sa personnalité, son charisme mais aussi le rôle qu'elle a incarné dans "The Artist". Même si Bérenice n’est pas née le 7/7/77 pour toucher le Jackpot, mais le 7 juillet 1976, la comédienne est tout de même née sous une bonne étoile. Et cette année la planète qui lui a entre autre permis d’avoir cette consécration c’est Jupiter l’astre des honneurs, et de l’épanouissement dans la vie et dans la carrière. Jupiter surnomé aussi par les anciens la planète de la chance séjourne depuis 1 an en Taureau. Avant son départ dans le signe du Gémeaux le 15 juin prochain, cette planète bienfaitrice lui aura offert un magnifique bouquet final de printemps en en venant se loger pile en conjonction sur son Jupiter natal en Taureau. Nul doute que cet effet perdurera encore pendant de nombreuses années.