Les joueurs stars du foot jouent-ils trop de matchs?

Publié le 11 Octobre 2015

Les joueurs stars du foot jouent-ils trop de matchs?

Le fait d'actualité:

La question qui se pose le plus fréquemment, c'est généralement plutôt Est-ce que les footballeurs sont trop payés?

La réponse est certainement oui si on cherche à mettre en corrélation le travail produit et la rémunération perçue, et que dans d'autres sports tout aussi méritants, sinon plus en terme de sacrifice, d'abnégation et de passion les montants sont bien plus dérisoires.

La réponse pourrait également être non, si on songe qu'il s'agit d'un sport très populaire, extrêmement médiatisé, avec pléthore de sponsors et profusion d'argent drainé par les fédérations sur les recettes publicitaires, droits tv, merchandising. Vu sous cet angle les rétrocessions de salaires qui paraissent faramineuses pour un smicard ou même pour un employé de classe moyenne, sont en réalité une goutte d'eau dans cet océan de fric généré par l'industrie du football. On le voit bien d'ailleurs avec les affaires qui secouent la Fifa, Michel Platini et Joseph Blatter, les flux financiers dans cet univers sont astronomiques et se chiffrent en milliards.

L'autre question qu'on ne pose jamais mais qui est en train de devenir un vrai problème dans de nombreux clubs de l'élite et pour les sélections nationales, c'est celui des blessures à répétition.

En ce moment ce serait même carrément l'hécatombe. Après Zlatan Ibrahimovic absent une bonne partie de l'an passé et dès le début de cette saison, Nabil Fekir rupture des ligaments croisés, Yohan Gourcuff, Abou Diaby deux autres prodiges du ballon rond régulièrement absent des terrains depuis plusieurs années tardent à revenir, Léo Messi qui montre également des signes de fatigue, avant hier Karim Benzema se blesse en sélection en toute fin de match amical contre l'Arménie. L'argentin Sergio Aguero a été quant à lui victime hier d'une déchirure musculaire de la cuisse gauche, David Silva international espagnol s'est également blessé. David Luis traîne semble t-il de longue date une blessure au genoux qui a du mal à guérir. Même les gardiens ne sont pas épargnés puisqu'après Benoit Costil du Stade Rennais, c'est au tour de Kevin Trapp fraîchement débarqué au PSG et titularisé dès le début de la saison au détriment de Salvatore Sirigu vient également de se blesser. Pour revenir aux joueurs de champs Javier Pastore auteur d'une saison fantastique l'an passé s'est blessé cet été pendant la copa América au mollet il va devoir batailler pour revenir à son meilleur niveau, Alexandre Lacazette le meilleur buteur l'an passé a vu sa progression enraillé en fin et début de saison. Nous pourrions citer Clément Grenier de l'Olympique Lyonnais...bref la litanie des joueurs qui se blessent commencent à devenir préoccupante. Si la blessure a toujours fait parti du sport et a fortiori des disciplines de très haut niveau, j'ai la nette impression sans avoir de statistiques précises que le nombres de pépins physique semblent se démultiplier.

Si le spectateur ou téléspectateur a vu le prix du billet d' entrée dans le stade ou l'abonnement grimper de façon vertigineuse, les stars que le public vient admirer sont désormais de plus en plus présent par intermittence.

Est-ce que les joueurs ne jouent-ils pas finalement trop de matchs à très haut niveau?

Cette interrogation va certainement faire bondir de nombreux lecteurs où spectateurs qui estiment que pour le prix qu'il sont payés à taper dans un ballon, ils ne devraient pas se plaindre de jouer autant. S'il s'agit c'est vrai d'un sport que beaucoup rêve de faire et qu' il y a au beaucoup de candidats, mais peu d'élu pour jouer les premier rôle, et nous faire rêver comme l'on fait par exemple nos champions du monde en 1998, le haut niveau reste malgré tout très exigeant et demande depuis le plus jeune âge beaucoup de sacrifices et un mental d'acier. Ces jeunes n'ont pas eu pour ainsi dire une adolescence "normal", ils sont très tôt déraciné, quitte leurs familles, leurs amis, pour ne penser et faire que du foot. Les médias nous montrent souvent ces stars sortant de leur camp d'entraînement avec leur voiture de sport, les acclamations, les fans, mais l'envers du décor est beaucoup plus sombre. Combien d'apprentis joueurs restent sur le carreau? Combien ne parviennent pas à trouver leur place dans l'élite? Combien sont au chômage? Et même pour les joueurs qui ont la chance de percer, l'équilibre professionnel est précaire. Les sommes versées sont c'est vrai très importantes, mais sur un lapse de temps très court. Seul un cercle assez restreint d' athlète hors norme tirent véritablement leur épingle du jeu, et parviennent à se maintenir pendant plusieurs années au plus haut niveau. Même parmi cette catégorie de privilégié, la fragilité est latente.

Selon la Fédération Internationale des Associations de Footballeur Professionnels (FIFPRO), les joueurs de football de haut niveau seraient généralement plus concernés par les problèmes de dépression et d'anxiété que la population générale. Les blessures sévères que certains subissent pourraient dans certains cas y être liés. (lire l'article ci-dessous)

Il se trouve justement que sur un plan astrologique Neptune la planète qui régit les pathologie dépressif est tout puissant depuis 2012 dans son signe du Poisson. En dissonance avec le Gémeaux signe le plus étroitement lié au jeu, et au sport collectif comme le football, peut expliquer que l'organisme des joueurs soient encore plus fragilisés qu'à l'accoutumé. Neptune alias Poséidon maître des océans régit en effet le psychisme et le lien étroit qui peut exister l'esprit et le corps.

Nous venons d'entrer dans le cycle Neptune/Saturne avec d'un côté Neptune et son élément aquatique perméabilise d'avantage le solide et tangible Saturne symbolisant le corps, appelé aussi le soma. Ces deux astres en dissonances pendant les deux prochaines années va venir fragiliser d'avantage les organismes des joueurs et des athlète de ces sports par la somatisation de difficultés inhérentes à une pratique trop intense du sport à très haut niveau. Le psychisme ou mental neptunien a force de se coltiner avec la dureté et l'exigence exacerbé de Saturne (épreuves) durant toutes ces années fini par générer des troubles mentaux, de la déprime. Tout comme réciproquement le sportif peut somatiser en nourrissant des angoisses, un excès de stress qui fini par générer en maladie physique blessure à répétition. Nous avons déjà le cas avec plusieurs joueurs notamment Yohan Gourcuff. (lire l'article);

Ce n'est pas tant le nombre de match programmé dans une saison, ou le nombre de compétition dans lesquels sont engagés les joueurs et les clubs qui posent problème. C'est le fait que les stars sous prétexte d'être payés à prix d'or sont surexploités sur un lapse de temps très court avec finalement très peu de temps de vrai repos.

Désormais sur le continent européen les clubs majeurs sont pour la plupart engagés dans au moins 4 compétitions majeurs (Championnat, coupe de ligue, coupe nationale, et coupe d'Europe). Les meilleurs éléments sont régulièrement appelés en sélection pour disputer soit des matchs amicaux ou des matchs de compétition pour se qualifier pour les phases finales. Alors que les clubs et sélections disposent d'un effectif pléthorique, les entraîneurs sous la pression des dirigeants, des actionnaires, des supporters, des médias qui exigent une obligation infaillible de performance sont amenés à sur utiliser une poignée de joueur de façon régulière, pendant que d'autres pourtant d'excellent éléments cirent pendant des semaines et des mois le banc de touche, et jouent des bouts de matchs. On a l'impression que dès qu'un joueur se révèle très bon, le salaire ou montant du transfert grimpe en flèche et l'entraîneur n'a pas d'autre choix que de l'aligner sans arrêt. Résultat des courses il s'use et se blesse plus rapidement. On voit bien que les mêmes règles du productivisme utilisé dans l'industrie pour amortir une machine dans un lapse de temps très court sont également usités de longue date dans le sport.

Malgré les grandes compétence du staff médical souvent composé de médecin du sport de renom, on voit bien que certains joueurs sont autorisés à jouer alors que leur état montre des signes évident de fatigue. La récupération complète, c'est à dire ne pas solliciter l'organisme du joueur en le laissant complètement au repos à la maison n'est pas suffisamment respectée.

La lointaine nébuleuse vient nous expliquer en tout cas que quelque soit la condition sociale, le niveau de richesse, la culture d'origine un être humain, reste un être fait d'émotion, de sentiment d'une âme, d'une créature divine en quête d'idéal qui a besoin d'être considérée comme telle. Saturne alias Cronos le maître du temps chez les Grecs désormais en Sagittaire en opposition au Gémeaux, les signes du sports laissent penser que le temps de jeu sera au cœur des discussions sur les deux prochaines années, à cause de la fatigue physique accumulée par les athlète. Neptune au carré de Saturne, indique que la planète régissant les masses aquatiques va se charger de submerger les digues de la limite humaine. Nous observons en ce moment que les fleuves, et la montée des océans vient de plus en plus submerger les terres. Pour nos sportifs c'est identique, la goutte fait déborder le vase.

L'autre dissonance importante et pas des moindre qui vient remettre en question le monde du foot et son modèle économique, ce sont les planètes Uranus (changement brutal) et Pluton (transformation en profondeur). Ces planètes de rupture avec le passé frappent principalement respectivement le Bélier (signe des guerriers et des sportifs) et de l'autre le Capricorne (signe des structure, et des gens qui ont la maîtrise d'une technique qu'elle soit institutionnelle comme les président, les dirigeants, comme les athlètes qui utilisent ce savoir faire. La crise symbolisée par le cycle Uranus/Pluton qui désagrègent depuis déjà 7 ou 8 ans nos économies n'épargnent pas le monde du sport et particulièrement notre ligue 1 et certainement d'autres championnats européens. Notre division 1 à l'époque, championnat professionnel de football a été fondé en 1932. Cette année là le cycle Uranus/Pluton (Bélier/Cancer) cycle de la crise de 29, marquait la naissance de cette instance. Aujourd'hui le retour de ce grand cycle ne fait finalement que remettre au goût du jour d'une façon différente et moderne la crise économique et sociale vécue à l'époque.

C'est ainsi que sans s'en rendre compte le monde du football est devenu un peu fou à cause de l'argent généré, l'exigence de performance toujours accrue, et l'inhumanité de l'effort demandé aux joueurs sous prétexte qu'ils sont très fortement rémunérés. Si certains joueurs sont suffisamment solides physiquement et psychologiquement pour supporter la pression, la charge de travail de plus en plus intense à l'entraînement et la multiplication des matchs, d'autres en revanche craquent. Certains joueurs de l'OM se sont récemment plaints à leur nouvel entraîneur Michel qui bien que très intelligent n'a peut être pas perçu comme beaucoup d'observateurs encore le grand malaise qu'éprouve les joueurs. Certains anciens joueurs devenus aujourd'hui coach ne se rendent pas toujours compte qu'à leur époque l'intensité des efforts étaient moindre. Il suffit d'observer l'évolution physique des athlète ou de regarder les matchs du passé pour se rendre compte d'une différence importante. Les joueurs sont c'est vrai mieux préparés à l'entraînement, mais encore une fois c'est la répétition de l'effort sur un temps court qui pose problème pas le fait de jouer beaucoup de match. A titre de comparaison dans des sports plus intenses et parfois plus comme le Rugby ou encore les sports de combats comme la boxe, l'UFC, le MMA (Free Fight). Les athlètes disposent d'un temps beaucoup plus long de récupération. En ce moment nous assistons à la coupe du Monde de Rugby, le dernier match du 15 de France s'est joué le 1 octobre, et ce n'est que ce soir que les hommes de Philippe Saint André vont remettre ça contre l'Irlande. Il se sera passé 10 jours de récupération. Le Top 14 au cours de l'année se joue à 14, avec plus de la moitié moins de match. D'emblé les instances dirigeantes ont opté pour ce rythme car le Rugby est un sport de contact, plus physique qui demande plus de puissance, avec des risques de casse accrus. Dans le football ce risque est sensé être moindre, sauf qu'on se rend compte que la géométrie variable des conditions de jeu et d'arbitrage peuvent changer d'une rencontre à une autre. Il existe des matchs joués avec une moindre intensité pendant que d'autres les duels et l'impact physique sont légions, avec les tacles assassins qui pleuvent. Là encore l'arbitrage symbolisé justement par Saturne qui pose un cadre et défini les lois du sports, risque de se faire de plus en plus débordé par Neptune. On voit bien que les règles et sanctions pourraient être plus stricts et appliquées de façon plus systématique pour protéger les joueurs et les créateurs des contacts trop rude, quand ce ne sont pas des attentats. Lors du match Olympique Lyonnais et Olympique de Marseille, le joueur Mathieu Valbuena a dû subir plusieurs attentats avant que l'arbitre ne dégaine enfin son carton rouge. Il s'en ai sorti indemne sur ce coup là, mais rien ne dit que ces chocs à répétition ne viendront pas altérer plus tard ses capacités physique, user son organisme, et se transformer en blessure. Si les plus hautes instances dirigeantes tardent à réformer, et attendent bien malheureusement trop souvent que les drames se produisent avant de prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter une reproduction de ces incidents, c'est encore une fois pour des raisons financières. Le laxisme et le flou plus ou moins entretenu laisse libre court aux débordements de tout bord pour générer le buzz médiatique. Tout à l'heure j'ai défini le football comme étant régi plus particulièrement par le Gémeaux, or ce signe régi aussi comme par hasard le monde médiatique, la presse, et les journalistes.

La question financière masque le côté humain. Une personne d'une classe ouvrière, ou un employé qui touche le SMIC n'a pas le droit de se plaindre de la pénibilité de son travail, ou en tout cas elle n'est pas toujours prise en compte et parfois même remise en question. Que dire d'un joueur ultra bien payé? Il n'a certainement pas intérêt à se plaindre sous prétexte de passer pour une mauviette dans un monde viril et chargé de testostérone où pleurer, montrer sa vulnérabilité et ses émotions n'est à l'évidence pas bien perçu. L'exemple de Thiago Silva capitaine du PSG et du Brésil avait craqué pendant la coupe du monde catastrophique de la séleçao notamment face à l'Allemagne. Qu'Est-ce qu'il n'a pas pris dans la figure, malgré la qualité footballisitique indéniable, c'est comme dans la Rome Antique, malheur aux vaincus et aux faibles. Pourtant derrière le footballeur même de très haut niveau, se cache un homme, un cœur, une âme sensible avec son lot de doutes, ses failles qui peuvent être personnelles, mais également familiales. A l'époque Thiago Silva pour reprendre son exemple étaient préoccupés par la santé de son père. La fragilité apparente d'un joueur, cache très souvent en dehors du terrain un mal être invisible personnel, jamais pris en compte sous prétexte qu'il faut être professionnel.

Ce débat est lancé pour dire que nous n'avons à mon avis pas fini d'entendre parlé de ce sujet pour le moment tabou, mais qui pourrait se révéler de manière spectaculaire prochainement. Le cycle Jupiter/Neptune sur l'axe Vierge/Poisson deux signes dédiés à la santé, et l'humanitaire devrait mettre en exergue cette problématique puisque cette influence astrale vient provoquer aussi l'axe Gémeaux/Sagittaire

Rédigé par Yanis voyance

Publié dans #Sport & Astrologie

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
Bonjour, pouvez faire un article sur l'équipe de France de rugby, sur le match à venir contre la NZ ? (même si je ne crois pas du tout à une victoire de la France)
Répondre
Y
Bonsoir justement je m apprête à en faire un sur le Rugby pour équilibrer par rapport aux nombreuses publications sur le foot