Avoir une vision globale et séculaire de la crise

Publié le 10 Janvier 2016

Avoir une vision globale et séculaire de la crise

Suite à l’une de mes publications intitulées : « Sommes-nous à l’aube d’un énorme krach boursier ? » une fidèle lectrice m’interpelle en complétant mon propos et indique que le véritable problème c’est le déficit de croissance qui date de 2008, et qu’avec la démographie galopante, le poids des dettes, nous sommes entrés dans un monde d'inflation nulle et de croissance molle. L'émergence de la nouvelle économie ferait plonger les autres marchés. Sans compter les dangers qui viennent du pétrole et d'Arabie saoudite. Elle parle aussi des banques qui augmentent les frais de tenue de compte.

Effectivement elle a raison il y a beaucoup de paramètres qui rentrent en ligne de compte pour expliquer la crise que nous vivons. Concernant la démographie Thomas Robert Malthus démographe pessimiste ayant vécu de 1766 à 1834 écrivait dans son principal ouvrage, l’Essai sur le principe de la population publié en 1798 la population tend à croître inévitablement plus vite que les subsistances. Les ressources s'accroissent de façon arithmétique, alors que la croissance démographique s'accroît de façon géométrique.

Pourtant quelques années plus tard Mahatma Gandhi avait déclaré "Il y a assez de richesse dans le monde pour satisfaire aux besoins de l'homme, mais pas assez pour assouvir son avidité ".

La cupidité est la véritable cause de la crise que nous vivons. C'est en substance ce que disait plus récemment le prix Nobel d'Economie dans le journal le Monde le 1er septembre 2015 Joseph Stiglitz: Il explique dans son ouvrage que les inégalités sont à l’origine de la crise de 2007. Elles freinent aujourd’hui la reprise tout d’abord, parce qu’elles sont souvent le résultat de rentes et de monopoles paralysant l’économie. Mais, surtout, parce que les inégalités forment un terrible piège. (lire l'article ci-dessous).

Quant au manque de croissance à laquelle ma lectrice fait allusion j'ai tenté de l'expliquer il y a quelques mois dans un article publié le 12 avril 2014 "Le retour de la croissance c'est prévu pour quand?" (lire ci-dessous)

La croissance en panne vient d'un manque cruel d'investissement et d'innovation pendant la période antérieure où Pluton astre des richesses séjournait en Sagittaire (1995 à 2007) un signe prolixe, justement lié à la croissance, mais qui a le défaut d'être insouciant et euphorique jusqu'à vivre à crédit parce qu'on estime que l'horizon est dégagé et que l'on pourra rembourser.

Les grands groupes de certains secteurs clefs ont réalisé pendant cette période d’énorme profits, même si par le jeu d'exercice comptable, cette donnée n'apparaît pas toujours dans les statistiques puisqu'à écouter le grand patronnât des entreprises françaises ont toujours souffert d'un taux de marge faible. C'est justement le propre de Pluton de cacher ses richesses et en Sagittaire constellation de la mondialisation et de l'international, mais aussi du pouvoir judiciaire d'avoir jouer à la fois avec les écritures comptables, mais aussi avec les lois (niches, optimisation et évasion fiscale...). Mélange de laisser faire, et de laissé aller jusqu'à faire confiance aux grands groupes pour qu'ils s'autocontrôlent. (Le Sagittaire gouverné par Jupiter alias Zeus chez les Grecs est juge et parti à la fois).

Si pour les PME et les TPE il y a effectivement eu des taux de rentabilités dévorées par une fiscalité importante ce qui ne permet pas l'investissement et l'embauche, globalement les grands groupes n’ont pas su ou voulu pour bon nombre d'entre eux faire les investissements nécessaires pour entretenir la croissance. En plus de cette manne financière générée par le produit de leur activité, ces firmes ont en plus obtenu pendant des années des aides de l’état (autrement dit l’argent du contribuable français) sensé soutenir l'investissement et l'emploi. Une partie de ces deniers publics été été distribué sous forme de dividendes à ses actionnaires ce qui a ralentit la recherche et le développement de nouveaux produits par exemple la voiture propre, écologique, roulant au bio-carburant, ou à l’hydrogène si on prend le secteur de l'automobile.

La plupart des groupes de l'industrie automobile ont rangé les plans de ces innovations dans les tiroirs, et ont privilégié la rentabilité à court terme. Ils ont pour cela attiré des actionnaires en proposant des taux de rémunération toujours plus élevé. C’est aller ainsi en escalade pour savoir quelle est l’entreprise qui proposerait le taux de rémunération de l’actionnariat le plus élevé.

Dans un système de plus en plus financiarisé, les entreprises du CAC 40 se font concurrence, et les financiers vont naturellement là où on peut gagner plus et tout de suite. (Je simplifie volontairement mais c’est globalement ainsi que ça fonctionne).

Résultat des courses les PDG et Conseils d’Administration doivent à un moment donné penser à vite restructurer leurs entreprises, licencier et délocaliser le plus rapidement possible pour permettre de maintenir ces taux de rémunération toujours plus élevé. Investir pour faire de la recherche, innover, et sortir de nouveaux produits a une rentabilité sur du moyen long terme. Or les lois du marché financiarisé à outrance réclament de l'immédiateté.

Tant pis si l'on hypothèque le futur on verra après! (Une fois de plus je caricature un peu, mais en gros c’est comme ça que cela s'est passé pour le secteur de l'automobile, moins sur des secteurs comme le numérique et les télécommunications où l'innovation a connu un rythme important, mais avec un effet sur la croissance mondiale plus limitée dans le temps !).

En effet le secteur de la téléphonie, ou des biens d'équipement produit un effet d'entraînement sur l'économie moins important que des secteurs comme l'industrie, l'énergie et l'automobile. Cela fait depuis les années 20-30 autrement dit près de 100 ans que l'on roule avec des véhicules à moteur à explosion qui utilise l'essence et donc le pétrole. Cette période correspond à la découverte de la planète Pluton (planète des forces et des richesses sous terraine) dans les télescope de Flafstaff en Arizon le 18 février 1930) période pendant laquelle on a trouvé de nouveaux débouchés au pétrole pour les véhicules, alors que cette énergie était en déperdition à cause de la concurrence d'une nouvelle énergie l'électricité.

Le choix d'avoir mis au cœur de notre économie l'or noir est à l'origine des principales sources de nos difficultés actuelles. (L'industrie pétrochimique, de la pharmacie, l'énergie, textile et de l'automobile qui utilisent tous les énergies fossiles et ses dérivées pour produire ce qui a généré, pollution, émission de gaz à effet de serre, grave problème de santé, guerres...). Ces dommages collatéraux de nos mauvais choix économiques du passé ont également des incidences importantes sur le plan financier avec des coûts de santé public qui explose à cause des maladies liées aux particules fines, le montant des mutuelles et des polices d'assurance sont en train d'exploser à cause des catastrophes climatiques, coût humain des attentats, guerre...)

Pour revenir à la logique des grandes entreprises, quand ça va mal et qu’on doit licencier pour rester compétitif, les grands patrons font du chantage à l’emploi et les gouvernements sont obligés de continuer à apporter leur soutien pour éviter des licenciements secs afin d'éviter de voir disparaître des fleurons de l'industrie nationale. (encore avec des subventions l'argent des contribuables qui une fois de plus va venir alimenter le marché financier).

C’est ainsi que le système qui s'est mis en place a plus favorisé les rentiers, les placements mobiliers plutôt que l'investissement, le travail et l'innovation. Nous rejoignons la thèse de l'éminent économiste Joseph Stiglitz.

Thomas Picketty démontre également dans son ouvrage le Capital au XXIe que les inégalités se sont creusés au point que nous sommes revenus en termes d'écart de revenu au même niveau qu' au XIXe siècle. Cette comparaison je l’ai déjà mise en évidence dans d’autres publications en expliquant que cette analogie temporelle n’était pas un hasard.

En effet ’à cette époque Neptune transitait en Poisson dans son domicile et a provoqué la prise de conscience d'une grande souffrance commune cela s'en est suivi de grandes luttes ouvrières de février 1848.

A la date de la sortie de l' ouvrage de l'économiste français, Neptune revenait après 164 ans d’absence en 2012 en Poisson.

Les grands débuts de l'ère industrielle ont commencé autour de 1823 et se sont faits sous l'impulsion de la conjonction Uranus (Capital & innovation, progrès technique)/Neptune(travail & être humain, collectivité) en Capricorne (signe industrieux, d' organisation du travail qui devint justement méthodique, structurée et mécanisée plus tard au début du XXe siècle avec le taylorisme, le fordisme, travail à la chaîne...).

C'est à cette époque que naît le concept de la lutte des classes qui donnera plus tard la révolution de 1848, les luttes ouvrières dont nous venons de parler marxisme communisme). Tout au long du XXe siècle, il y a eu des avancées sociales pour règlementer le temps et la durée du travail amorcé dès 1848 .

La lutte des classes s’installe dans le temps entre capitaliste et travailleur pour mieux répartir les gains de productivité issu du progrès technique.

Entre les deux dans les années 30, le cycle Uranus/Pluton a provoqué la première grande crise de l'ère du capitalisme moderne. Le marasme économique qui s'en est suivi a été l'une des principales cause de la guerre fratricide de la Seconde Guerre Mondiale; Il a fallu reconstruire un monde nouveau sur des ruines de Pluton (planète de mort et de destruction) d'où une croissance exceptionnelle dans l'histoire de l'humanité. (Pluton est aussi un planète de régénération qui détruit l'ancien pour reconstruire sur du plus solide en mieux).

De 1945 fin de la 2e Guerre Mondiale à début 70 c’est la période faste de la croissance à deux chiffres et le plein emploi. Le rapport de force entre capital et travail est en faveur des travailleurs .

A la fin de cette période nous sommes entrés dans une phase de ralentissement avec le premier choc pétrolier, l’élite mondiale a recommencé à s'accaparer la majorité des richesses produites dans le monde, alors que pendant les 30 glorieuses il existait une relative équité. Le rapport entre les plus petits salaires et celui du patron n’excédait pas 1 à 20. Aujourd’hui l’écart est plutôt de 1 à 100 voire plus.

Comment cela fût possible? L'oligarchie a installé la terreur et le spectre du chômage de masse qui a non seulement pour conséquence de créer la paupérisation des populations, mais également de la désespérance sociale, tout en divisant les gens. La mise en concurrence est non seulement d'un niveau national, mais aussi avec les travailleurs du monde entier. (Dumping social et fiscal en déplaçant les capitaux quand un gouvernement prend une mesure qui ne favorise pas le haut niveau de rémunération du capital).

Le propre du capitalisme et le leitmotiv de la croissance est sans fin, comme une bicyclette qui doit toujours pédaler pour éviter de tomber.

Progressivement s'installe une Ploutocratie financière (encore la sémantique plutonienne), qui a fait passer la loi Valéry Giscard d'Estaing-Rothschild de 1973 qui interdit désormais à l'état français d'emprunter à la banque nationale à taux 0% pour financer ses investissements publics.

Nous français, à travers nos représentants empruntons désormais sur les marchés privées en l’occurrence aux banques. La France comme n'importe quel ménage qui a emprunté à sa banque pour acheter son appartement ou son pied à terre rembourse le capital et les intérêts qui vont avec bien sûr. S'il arrive qu'un ménage devienne surendetté par mégarde, mauvaise gestion où parce qu'il s'est fait floué en empruntant à un taux trop élevé (Crédit revolving que l'on a appelé crédit révolver), il en va toute proportion gardée désormais de même pour un pays. Bien entendu je simplifie car les mécanismes sont plus complexes mais en résumé des pays comme la France et à plus forte raison l'Allemagne qui ont une réputation de "bon payeur" car leur économie est plutôt saine, vont emprunter à des taux moins élevés qu'un pays comme la Grèce dont la solidité économique était d'emblée moins évidente.

C’est ainsi que nous avons progressivement placé l' économie de nos pays, mais également notre souveraineté et par extension notre démocratie entre les mains du système bancaire.

C'est ce même système bancaire qui a acheté ces dernières années tous les mass médias et la presse, pour s’assurer de faire élire des personnalités politiques qui lui seront favorables. Droite ou Gauche peu importe, le clivage porte sur des questions mineures et pas sur l’essentiel. (lire plus bas l'article édité par les moutons enragés sur les médias sous contrôle)

Ces 5 dernières années, nous avons d'ailleurs découvert à notre grande stupéfaction le rôle des agences de notations qui comme à l'école primaire donne des notes aux états et sanctionnent les mauvais élèves qui ne font pas assez de réforme visant à réduire les dépenses publiques qui déstructurent au passage le lien social entre les gens, jusqu'à rendre complètement exsangue des secteurs comme l'hôpital public.

Les opérateurs spéculent contre les états à la hausse et à la baisse et peuvent faire la pluie et le beau temps dans un pays. Si le marché estime que telle mesure lui est favorable ou tel élu va pratiquer une politique qui va dans son sens (austérité qui va lui permettre de gagner plus), elle va spéculer à la hausse. Sinon ce sera à la baisse et là c'est autant d'instabilité politique, de drame humain derrière, d'usines qui ferment et personne qui tombent dans le chômage et la précarité.

Le but de ces financiers, payer les intérêts de la dette chaque jour de plus en plus important puisqu'on remprunte de nouveau aux banques pour payer des emprunts. La dette génère de la dette, et bientôt la plupart des pays ont un taux d'endettement faramineux y compris ceux comme la France et l'Allemagne qui avaient des économies saines surtout si l'on compare aux autres pays du monde. Voilà d'où viennent les augmentations d'impôt. La pression fiscale n'est pas prête de se relâcher.

L'accélération de ce processus a eu lieu entre 91 et 93 lorsque s'est formé pour la seconde fois la conjonction Uranus/Neptune de nouveau en Capricorne (la même qu’en 1823). Cette période coïncide avec la chute du bloc soviétique.

Le capitalisme montre qu’il a gagné contre le communisme. Si l’on ne pouvait que se réjouir de voir ces systèmes totalitaires tomber, cela a aussi ouvert des possibilités illimitées au capitalisme financiarisé. Il n'existe plu cette forme d’équilibre des puissances dans les pays où les partis politiques dits de gauche tentaient plus ou moins maladroitement parfois de réguler le capitalisme. Ils faisaient planer l'utopie de Neptune d'un monde plus humain, plus solidaire et social.

Nous fêtons cette année les 20 ans de la mort de François Mitterrand qui avait dès à son arrivée au pouvoir mis en place la 5e semaine de congés payés, la retraite à 60 ans. Des acquis sociaux qui ont commencé à être remis en question dès 1983 avec le fameux tournant de la rigueur et la mise en place du marché commun.

Dix plus tard en Europe nous avons eu en 1992 le Traité de Maastricht qui a donné une nouvelle dimension à la loi de 1973 et accéléré le processus de libre échange et libre circulation des humains et des biens. Des hommes comme Philippe Seguin ou d’autres ont pourtant joué les lanceurs d'alerte et mis en garde les décideurs contre ces dangers d'éventuelles dérives rien n'y a fait.

Qui pouvaient à l'époque contester sans compromettre sa crédibilité, l’idée qu'il fallait créer des contre pouvoir, réglementer ce grand élan de liberté offert par cette construction européenne sensée incarnée le progrès social et nous préserver des guerres qui ont frappé notre vieux continent ces derniers siècles. Personnes! Peut-être aurait il fallu garder en mémoire les fondamentaux de notre démocratie, le principe de séparation des pouvoirs chers à Montesquieu. "Tout ce qui augmente la liberté augmente la responsabilité " disait encore Victor Hugo.

Cette grande illusion de la liberté,c’était l’avant dernier étage de la fusée pour d'avantage d'évasion fiscale et se diriger vers la financiarisation outrancière de l’économie.

Des produits financiers de plus en plus complexe sont créées pour permettre aux ménages de continuer à consommer et soutenir la croissance y compris à crédit. C'est d'ailleurs comme cela que fin 2007, début 2008, nous avons eu le début de la crise des suprimes, des ménages américains ne pouvaient plus rembourser. Cette crise s'est exporté en Europe.

Parallèlement à cela nous avons eu l’émergence plutôt autour du début 2000 d’un géant économique la Chine. L'empire du milieu s'était affirmé au départ comme l'usine des continents de l'ouest pour se révéler finalement comme un colosse au pied d'argile qui connaît lui même aujourd'hui un ralentissement de son économie. Son incapacité à marcher sur ses deux jambes, en ne soutenant que l'investissement et pas assez la consommation intérieure a crée ce déséquilibre. Hormis l'émergence d'une bourgeoisie chinoise, la majorité de la population n'ont eu jusqu'à présent pour seule et unique perspective pour accroître leur pouvoir d'achat de beaucoup travailler et boursicoter. On voit le résultat aujourd'hui, pour la deuxième fois en quatre jours, une chute massive des indices boursiers a provoqué un arrêt d’urgence des marchés en Chine.

Enfin nous finirons par les guerres fratricides au moyen orient pour le pétrole et pour des raisons géopolitiques obscurs. Pluton gouverne aussi le commerce des armes en plus du marché des énergies fossiles.

Vous connaissez la suite, Pluton depuis 2008 a provoqué la crise des suprimes aux Etats-Unis qui s’exporte en Europe et plonge les pays dans la récession avec une Grèce exsangue et d’autres pays qui suivent.

Puis Uranus au printemps 2011 vient reformer le grand carré Uranus/Pluton comme dans les années 30 et donne un coup d'accélérateur la grande crise débuté en 2008 avec Pluton astre de la destruction et la mort de certains pans de l’économie obsolète, pour faire émerger par fragmentation une nouvelle économie Uranienne l'économie numérique, l'ubérisation de la société.

Nous sommes dans une phase transitoire où l’ancien a du mal à mourir à cause des conservatismes qui ne veulent pas changer de système et garder le pouvoir, et le nouveau qui n’arrive pas encore complètement à naître mais s’affirme par fulgurance en provoquant des impondérables qui nous poussent à nous réformer par grappe dans l'urgence. Des décisions toutes azimuts prises dans l'urgence ne sont pas toujours bonnes.

S’ajoute avec l’arrivée de Neptune en Poisson la nécessité d’accélérer la transition Urano-Plutonnienne. Les désordres climatiques mais aussi sanitaires, écologiques coûtent désormais plus cher financièrement aux assurances, et à la collectivité que le gain provenant des industries polluantes qui pillent les ressources sans s’assurer du renouvellement. Sans compter les pertes humaines et animalières.

Mais pour le moment tant que Pluton (pouvoir sous terrain, manne pétrolière,…) est en Capricorne signe du conservatisme et des institutions, le système crée de toute pièce depuis plusieurs décennies va continuer à se battre et se défendre contre ceux qui tentent d'y mettre fin.

Nous allons encore pendant quelques années demeurer dans une totale schizophrénie avec d'un côté l'urgence uranienne de changer nos économies, nos modes de vie, nos façons de pensée et le système capitaliste tel que nous le connaissons avec sa sacro sainte croissance et ses agrégats qui sont l'Alpha et l'Oméga. Et de l'autre côté nous avons l'émergence de nouvelles normes qui visent à garder les avantages aux puissants, y compris en se fourvoyant derrière Neptune (cause humanitaire, accueil massif de migrants, écologique, générosité), ou en créant de toute pièce un radicalisme religieux enfanté par ceux qui ont crée ce chao mondial pour continuer à dominer. Jusqu'au moins en 2019 Uranus et Pluton vont continuer à se fracasser dans le ciel, ce qui provoque tout ce désordre et cette crise qui n'en fini pas!

Entre 2023 et 2025 Pluton transitera le Verseau signe de la révolution et Uranus le maître de ce signe séjournera déjà en Taureau le signe lié à la nature, les biens matériels, l'immobilier, et l'accumulation des richesses. Nous verrons dans un prochain article la signification et l'impact sur nos économies de ces futurs mouvements célestes.

Rédigé par Yanis Voyance Astrologue

Publié dans #Ecologie Economie & Astrologie

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A
Yanis dit :<br /> "C'est justement le propre de Pluton de cacher ses richesses et en Sagittaire constellation de la mondialisation et de l'international, mais aussi du pouvoir judiciaire d'avoir jouer à la fois avec les écritures comptables, mais aussi avec les lois (niches, optimisation et évasion fiscale...)."<br /> <br /> Apple ne possèd pas 240 milliards mais juste 800 millions :<br /> Opinion: Apple’s real cash pile is 99% smaller than you think<br /> http://www.marketwatch.com/story/apples-real-cash-pile-is-99-smaller-than-you-think-2015-10-07?page=2<br /> The $203 billion that you read about excludes liabilities and taxes<br /> extrait :<br /> But as of June 30, Apple had $239 billion in liquid assets — including that $203 billion in cash, inventories, accounts receivables and so on — and owed $179 billion in liabilities, including everything “on” and “off” the balance sheet.<br /> And then it would have to pay $59.2 billion in U.S. taxes if it tried to return the cash to investors.<br /> Put it all together, and the amount left over is just $800 million.<br /> That’s not $36 per share.<br /> It’s 14 cents.
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Y
merci pour vos compléments d'infos, je n'ai pas oublié les projets d'articles que vous m'avez proposé, je les garde dans un tiroir et dès que mon agenda se libérera je m'en occuperai
C
Merci Yanis, de votre article si bien détaillé ! on en a pas fini, on voit qu'à travers les cycles de l'Astrologie, on refait l'histoire.
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