Le mythe de la médecine chinoise et de la Grèce antique, source d'inspiration pour notre système de santé français?

Le fait d'actualité:

Comme vous le savez notre système de santé est encore plus malade que les malades eux mêmes.

Si des aménagements sont nécessaires et même vitaux pour préserver et rendre plus viable le système de santé à la française, la seule réponse que semble apporter nos têtes pensantes pour remédier au problème, c'est réaliser des coupes budgétaires drastiques.

(voir comment le CHU de Toulouse et bien d'autres encore souffrent d'un manque cruel de moyens matériels et humains pour mener à bien leur mission dans des conditions convenables. Pour positiver et donner plus d'impact à leur message et revendications, ils ont même tourné un clip que je vous propose de regarder)

Ces coupures et austérité budgétaires ont tellement été présentées et martelées à l'opinion publique comme des réformes nécessaires et salutaires que cela a semble t-il fini par payer puisque dans un article récent du Monde daté du 5 juin 2018, la cours des comptes évoque une amélioration chiffrée du budget de la sécurité sociale en 2018. 

L'auteur du papier explique en revanche que ce bon résultat serait à mettre au crédit  de la croissance. On se demande bien quelle croissance? Celle dont les chiffres intègrent désormais le calcul de la drogue dans le PIB? (voir notre article du 4 février 2018 La croissance du PIB un nouveau mode de calcul stupéfiant façon Jupiter en Scorpion ).

Toujours des évaluations quantitatives et jamais qualitatives. Les chiffres sont souvent les seuls arbres qui cachent une forêt de dépréciation de la bonne santé de nos concitoyens. 

Selon le site Pourquoi docteur daté du 28 mars 2017, 1 français sur 4 renoncerait à se soigner!

Ce comportement inquiétant de nos concitoyens qui repoussent le recours à une consultation ou acte médical est symptomatique d'une société qui va mal et s'appauvri.

Les malades qui n'ont pas les moyens de se soigner et réaliser un diagnostic sur une infection à temps, risquent de développer une pathologie plus grave dans le futur. Cela occasionnera à n'en pas douter une explosion des coûts pour la collectivité.

D'ailleurs si la sécurité sociale allait vers le progrès grâce à notre extraordinaire croissance, pourquoi notre gouvernement a récemment lancé un ballon d'essai visant à s'attaquer à la constitutionnalité de la sécurité sociale étape préalable avant son démantèlement total et sa privatisation? (lire l'article de RT FRANCE et l'Humanité qui parle d'amendement visant à déconstitutionnaliser la sécurité sociale pourtant héritage du CNR dont Jean Moulin dont nous fêtons le 75e anniversaire de sa mort est la figure la plus emblématique.

Il est fort probable que nos dirigeants anticipent cette explosion du nombre de malades dans le futur et un déficit encore plus exorbitant si la sécurité sociale devait rester publique.

Nous avions expliqué à travers nos différentes interventions vidéos sur Pluton astre du pouvoir dissimulé et de stratégie savamment orchestré comment doucement mais surement les puissants (incarné par Pluton), ont  sabordé en secret délibérément les structures à dimension et service collectifs en leur faisant adopter des règles de droit privée antinomique avec l'essence même de ce qu'un est service public.

L'obligation d'emprunt sur les marchés financiers  les place automatiquement dans une concurrence insupportable avec le privée qui ne peut qu'à terme provoquer des  déséquilibre et faire dysfonctionner le service public.

Si nous sommes tous d'accord pour dire qu'un service public dont le financement est supporté  par la collectivité doit être géré correctement en limitant les dépenses inconsidérées, le but n'est pas non plus de transformer ce service public en machine à fabriquer du profit en devenant  forcément excédentaire. Surtout si c'est au détriment de son objet social initial qui est  avant tout de satisfaire les besoins de la population et permettre une égalité de traitement surtout devant une prestation aussi vitale que la santé.

Le summum du cynisme est qu'une fois placé en position de faillite comptable, ce service dysfonctionne et ainsi l'usager est lui même pris à témoins pour donner le coup de grâce, pour avaliser en tout cas ne pas s'opposer fermement à la privatisation décidé par les pouvoirs publics. La phrase clef ça ne marche pas! Mais surtout on lui fait croire que s'il y a déficit c'est à cause du statut hyper-privilégié de ces fonctionnaires. (C'est la même stratégie qui a été opérée avec la SNCF depuis 1991) 

Sur le plan planétaire nous retrouvons bien les effets d de Pluton (destruction) depuis 2007, 2008 dans le signe du Capricorne (structures étatiques de longue date) déconstruite démantelée et détruite.

Le cycle récent de Saturne/Uranus (libéralisme) (Capricorne-Taureau) vient liquider les derniers bastions de service public pour les transformer (on retrouve là l'idée de mutation propre à l'énergie plutonienne) vers la sphère privée. Le privée est une notion qui se rapporte à Uranus la planète des capitalistes et des libertés individuelles. Nous avons l'exemple avec les sociétés d'autoroute privatisée qui en 10 ans ont vu les profits issus des péages augmenter de 20%. C'est 1,5 milliards de dividende pour les actionnaires tout cela sur un bien considéré comme public des routes. En plus le péage exclus les français les plus modestes (article France Inter 13 octobre 2016 intitulé la très rentable privatisation des sociétés d'autoroute).

Pour attester que les structures capricorniennes sont bien anciennes  avec une construction lente soumise à l'épreuve de lutte et du temps à l'instar de Saturne alias Cronos maître de la temporalité , il vous suffit de lire l'histoire du service public.

La solution pour améliorer notre système de soin, pourrait-il provenir du "mythe de la médecine chinoise" à l'ancienne où le médecin était payé lorsque les gens étaient bien portant et la consultation gratuite lorsque le patient est malade.

Hippocrate, médecin grec de l'Antiquité (5e siècle av J-C), avait quant à lui affirmer la primauté de l'alimentation dans la santé: "Que ton alimentation soit ta première médecine".