Le PSG en route pour le 3e titre de champion de France de son histoire, Carlo Ancelotti va-t-il rester ?

Publié le 22 Avril 2013

 

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Le fait d’actualité:

Le Paris Saint Germain fait ce soir un grand pas pour le titre en battant l’OGC Nice 3 à 0. Les joueurs francilien ont livré une très grande partie hier soir et ont montré un tout autre visage que Mercredi dernier en Coupe de France, contre la modeste mais la non moins valeureuse équipe d’ Evian Thonon Gaillard, cette fois en coupe de France où ils ce sont fait sortir après prolongation 1 partout et 4 tirs au but à 1 . Cela faisait en effet la 3e fois cette saison que le PSG était éliminé d’une compétition . La première fois ce fût en coupe de la ligue contre Saint Etienne au tir au but en novembre dernier, la semaine dernière c’était contre le grand Barça au point, dans la plus prestigieuse des compétitions, la ligue des champions. Si l’éviction des joueurs parisiens de la ligue des champions en quart de final de la compétition européenne contre le FC Barcelone leur a permis de sortir avec les honneurs et de capitaliser en expérience pour les échéances futures. Leur sortie prématurée aux portes de la demi finale de la coupe de France a dû raisonner tant pour les joueurs et leurs supporters que pour leurs dirigeants comme une cruelle désillusion . Eux qui songeaient sans doute déjà à l’emplacement où il pourrait mettre le précieux trophée que le club de la capital affectionne tout particulièrement. Cette compétition leur avait d’ailleurs plutôt bien réussi ces dernières années puisqu’ils l’ont gagné par 8 fois depuis sa création. (Une sacrée performance pour un club aussi jeune rappelons que le PSG n’existe que depuis 1970, quand Marseille son rival historique est centenaire et l’a remporté 10 fois dont 6 titres acquis avant la fin de la seconde guerre mondiale). Les Parisiens sont ce soir à un match pour recommencer à remplir sa vitrine à coupe avec le titre de champion de France. Nous sommes désormais à 5 journées de la fin et le club semble mathématiquement et statistiquement programmé pour être le prochain lauréat de la saison 2012-2013 , puisqu’il est 1er en championnat avec 9 points d’avance sur le 2e l’OM . Comment expliquer ce PSG aux deux visages cette saison?  

La loi et la beauté du football.

Le football est en effet l’un des seuls sports au monde où l’équipe réputée la plus faible sur le papier est capable de battre les plus forts. C’est sans doute cette improbabilité qui rend si populaire cette discipline . Les gens ont besoin d’avoir de l’espoir d’une vie meilleur et foi en leur avenir. Le football incarne dans une certaine mesure ces valeurs, de part ses incertitudes, et sa magie aussi qui rend parfois l’impossible possible. Certaines parties de légende ont fait vibrer la foule et parfois un peuple tout entier au rythme des passes et des tirs que seul le but ultime vient apporter un dénouement à un suspense intenable. La coupe de France dont le PSG s’est fait sortir au milieu de cette semaine est d’ailleurs la compétition qui représente le mieux cette loi footballistique puisque le championnat amateur rencontre le championnat professionnel. La fabuleuse histoire de ce trophée a déjà démontré sur le terrain l’implacabilité de cette loi grâce à des équipes de CFA et même de DH qui ont déjà battu des cadors de la ligue 1. Certaines ont même réussi l’exploit de se hisser jusqu’en finale de l’épreuve, éliminant une à une les équipes de l’élite. Ce fut le cas pour les clubs de l’US Quevilly en 2012, ou Calais en 2000. Pour rebondir sur le cas du PSG, il y a je crois des causes beaucoup plus profonde à ces incertitudes et cette inconstance dans les résultats cette saison. Certaines sont purement sportives et inhérentes au management actuel dans une structure qui a complètement évolué. D’autres me semblent à mon sens programmés et répertoriés dans l’ADN du club depuis sa formation nous y reviendrons sans doute un autre jour dans un autre article. Il me semble en effet que le Paris Saint Germain dans son histoire a toujours su nous épater quand on ne l’attendait pas, et au contraire décevoir parfois lorsque toutes les conditions étaient réuni pour briller. L’outil astrologique pourrait modestement nous aider à comprendre ce paradoxe, notamment en le mettant en perspective les évènements les plus marquants de son histoire dans ses succès, mais aussi ses échecs. Pour le moment examinons les raisons sportives de cette année très contrastée, mais riche en émotion.  

Les raisons sportives des résultats contrastés cette année.  

Comment expliquer ce contraste saisissant entre un PSG qui flambe en ligue des champions une compétition réputée plus relevée, un autre qui fait un excellent parcours en championnat sans le dominer totalement avec des ratés aussi retentissants que successifs en coupe. Il ne suffit pas d’aligner les chèques et les millions pour bâtir une équipe. D’ailleurs si l’argent est évidemment un facteur non négligeable dans le sport moderne, il ne fait pas tout. Les clubs de Manchester City, Chelsea, ou Malaga tous repris par des milliardaires sont là pour en témoigner. Le club de Chelsea repris en 2003 par le milliardaire Russe Romane Abramovitch est arrivé second de son championnat la première année pour ensuite commencé à rafler à partir de 2005 les titres les plus prestigieux en coupe et en championnat. Le club réussi à se hisser 5ans après pour la première fois en finale de la ligue des champions et gagne même le précieux trophée en 2012. Avant de parvenir à ce résultat il s’est donc passé 9 années, le passage de plusieurs coach et le recrutement de nombreux joueurs. Le projet sportif, la politique du club, l’encadrement, le choix dans la complémentarité des joueurs entre eux et la dynamique de groupe sont donc tout aussi important que le nombre de zéro au compte en banque de l‘actionnaire. Le PSG est donc loin d’être en retard dans ses temps de passage, puisque cela ne fait que 20 mois que le Qataris ont racheté le club, et qu’ils ont massivement investi en recrutant un coach de renom en la personne de Carlo Ancelotti qui joui d‘une expérience et d‘un palmarès incomparable. Il a en effet l’expérience pour gérer de grandes équipes et a gagné en tant que joueur et entraineur la coupe aux grandes oreilles. Les débuts n’ont pas été facile puisqu’il a succédé tout le monde s’en souvient à Antoine Kambouaré limogé par les dirigeants alors que l’équipe était champion d’automne 2011. Le coach italien n’a pas fait mieux en fin de saison puisque le PSG est 2e, mais néanmoins qualifié en ligue des champions. Dès le début de cette saison l’équipe se positionne cette fois naturellement comme un candidat au titre de champion de France. L’objectif est donc presque atteint, puisque le club francilien est à 1 match du titre. Pour parvenir à un tel résultat le chemin fut périlleux et laborieux. Les dirigeants et le staff technique ont dû travaillé à la fois sur le court terme pour obtenir des résultats immédiatement, mais également bâtir un projet pour être compétitif sur la scène européenne sur un moyen-long terme. Il a fallu intégrer les nouvelles recrues tout en gardant impliqué les joueurs déjà présent, assimilée une nouvelle méthode d’entrainement, trouver des automatismes, des complémentarités entre les joueurs, gérer les égos. Une alchimie pas toujours facile à réaliser. Et pourtant malgré un moment difficile à l’automne dernier, des départs de joueurs au moment du mercato d’hiver, quelques défaites en championnat et des éliminations en coupe, le nouveau PSG est sur le point d’atteindre un de ses principaux objectifs, moins de 2ans après l’arrivée des nouveaux actionnaires du golf. Cette performance serait historique surtout si on la compare avec l’ère de la présidence Michel Denisot (1991-1997), certainement la plus prolixe de l’histoire du club en terme de titre, et de jeu. L’équipe avait mis à l’époque 3 saisons avant de gagner son premier titre.  

Est-ce que ce bilan aurait pu être plus positif ?

Bien sûr que l’on peut toujours mieux faire. Par exemple dans la gestion de l’effectif, il semblerait que certains joueurs ont été sur utilisé pendant que d’autres ont fait banquette pendant toute la saison, quand d’autres ont carrément mis les voiles. Je crois que pour une première année et malgré le recrutement pléthorique du club et ses moyens financiers colossaux, il était présomptueux de vouloir gagner impérativement sur 4 tableaux. Depuis le début de la saison je l’ai dit aux fans qui me consultent et à ceux qui font des paris sportifs qu’il aurait fallu établir une stratégie plus claire dans l’utilisation des joueurs selon les compétition. La définition d’un onze titulaire me paraissait pertinent avec une ossature identique en championnat qui est la priorité et en ligue des champions. Ensuite il fallait utiliser les joueurs « réservistes » ou ceux qui reviennent de blessure pour les compétitions comme la coupe de la ligue et la coupe de France. C’est à mon avis l’erreur qui a été commise par 2 fois sur ces deux compétitions. A chaque fois les joueurs clefs comme Matuidi, Thiago Silva, Thiago Motha, Lavezzi, ou Ibrahimovic ont été utilisé plutôt que de responsabiliser clairement les autres joueurs, comme il le fait très bien avec le gardien Nicolas Douchez. Sur ces 2 compétitions le gardien titulaire Sirigu n’a jamais débuté. Un joueur même de très haut niveau, très bien rémunéré ne peut donner son plein rendement s’il est sur-utilisé. Pour jouer un football de qualité, il faut une fraîcheur physique mais aussi mentale. Jouer et gagner sur 4 tableaux c’était mission impossible d’autant que beaucoup de joueur de valeur sont partis ou ont été prêté à la trêve. Des joueurs comme Nene, Hoarau, Bodemer, Sissoko et le jeune Rabiot aurait pu être utile pour jouer sur ces compétitions. Les Girondins de Bordeaux en 2010 avaient fait la même erreur en jouant les 4 compétitions à fond en alignant à chaque fois leurs meilleurs éléments. Résultat des courses, ils ont tout perdu sur la dernière ligne droite. Il a fallu près de 2 saisons à l’équipe pour se remettre de cette déconvenue. Vous me direz que le club bordelais n’avait pas la même profondeur de banc que l’actuel Paris Saint Germain. C’est effectivement le cas si on le compare à l’effectif du début de saison, mais actuellement l’effectif parisien est en réalité en quantité tout aussi limité. Il faut pourtant a chaque match être à 100% dans l’implication mental, l’impact physique pour rivaliser même avec les équipes les plus modestes. On l’a vu d’ailleurs ce soir, le match était intense et très disputé contre l’OGC qui fait une belle saison et qui est un candidat sérieux au podium et à l’Europe. Le score de 3 à 0 s’explique parce que pendant toute la partie l’ensemble des joueurs n’ont rien lâché de la première à la dernière minute. Ils étaient présents dans les duels, ont répondu présent à l’intensité et l’impact physique que les niçois ont imposé à leurs adversaires. L’équipe de Carlo Ancelotti a fait preuve de constance de sérieux et de solidarité. Et avec des joueurs du calibre de Thiago Silva, Blaise Matuidi, Javier Pastore, Jeremy Menez ou Ibrahimovic la maîtrise technique, et collective ne pouvaient faire aucun doute hier soir.  

Pourquoi le PSG a encore besoin d’être à 100% pour gagner ses matchs?

Pendant tout le championnat mis à part les 4 derniers matchs d’avant la trêve hivernale où le PSG a maîtrisé son sujet, le reste du temps on ne peut pas dire qu’il a réellement survolé le championnat et écraser ses adversaires 4 à 0 à chaque match. C’est en réalité quelque chose d’assez normal. J’ai donné quelques éléments d’explication tout à l’heure. J’ajouterai également que c’est le football qui est ainsi, nous avons d’un côté l’équipe favorite qui a soi tout à perdre et joue avec la peur au ventre de se faire battre par l’outsider, ou alors une équipe suffisante qui ne joue pas à fond les coups, face à une équipe qui elle joue son match de l’année et se dépouille physiquement pour produire son meilleur jeu. Est-ce que les parisiens ont eu de l’appréhension de perdre ses matchs ce qui les a finalement inhibé? Ce ne fût pas le cas mercredi dernier, si on prend l’exemple de leurs défaites en coupe car l’équipe d’en face était cette saison chaque fois une équipe de l’élite (Saint Etienne et Evian Thonon Gaillard), ils ne sont pas du calibre de Lyon, ou Marseille, mais sont des bons clients de la Ligue1 surtout Saint Etienne qui fait cette année une belle saison de quoi réjouir les nostalgiques de l‘épopée des verts puisqu‘ils viennent de remporter la coupe de la ligue ce samedi. Un titre qu‘ils attendaient depuis 32 ans. Est-ce alors de la suffisance? Peut être car on sait que les grands joueurs à l’image d’un Ibrahimovic peuvent avoir tendance parfois sans que cela soit complètement conscient à prendre de haut les adversaires ou en tout cas à ne pas faire les efforts nécessaires, dans le jeu sans ballon le replacement, le pressing, et la récupération de balle. Ce travail ingrat, est souvent fondamental surtout dans le football moderne . Le jeu est beaucoup plus athlétique, et rapide, si bien que les premiers défenseurs sont les attaquants et les premiers attaquants sont les premiers défenseurs par leur qualité dans la récupération et la relance. Cette phase de jeu est primordiale et doit bien être orchestrée et mise en place par le coach dans la tactique pour éviter à chaque joueur individuellement de multiplier les d’efforts inutiles.  

Une leçon de football donnée par le Barça dans tout les compartiments du jeu.

Une des équipes qui excellaient ces dernières années dans ce registre est justement le FC Barcelone. On a fait beaucoup de louange sur leur faculté à conserver la balle grâce à leur force collective, et leurs qualités techniques. Une autre de leur grande force c’était, et c’est sans doute encore le pressing, et la récupération de balle. Cette tactique nécessite beaucoup de coordination collective dans l’effort soit en simultanée, ou alors en alternance. Ce qui permet d’optimiser l’effort en terme d’énergie, et donc de donner un résultat performant. L’alternance permet aussi pendant qu’un groupe travail à un autre de souffler. C’est pour cette raison qu’un joueur comme Léo Messi, le meilleur footballeur de la planète du moment marche 50% de son temps. Est-il pour autant inactif dans les phases de reconquête du ballon? Bien au contraire, à l’image de ce collectif bien huilé, qui possède une culture footballistique spécifique il ne ménage pas ses efforts pour le groupe. Simplement comme dans un ballet ou une chorégraphie en danse, pendant qu’un groupe se démène, l’autre partie de l’équipe sait que c’est le moment de souffler. Pour mettre en place une telle organisation, cela demande du temps.  

La tactique d’Ancelotti a commencé à payer.

Le Paris Saint Germain pendant sa campagne européenne et notamment dans sa double confrontation avec Barcelone a pu justement déployer ce type de stratégie sous l’impulsion du coach Carlo Ancelotti parfaitement rompu à ces grands rendez car il a lui-même déjà remporté la prestigieuse épreuve tant en tant que joueur, qu’en tant qu’entraineur. Il semble donc que la gestion de ce type d’évènement ait été plus simple à mettre en place d’autant que la motivation des joueurs est décuplée. On a vu une magnifique ébauche du travail accompli par les dirigeants du PSG, Léonardo et Nasser Al Khaleifi compris. C’est pour ça que quelque soit le résultat de fin de saison, et l’exigence des actionnaires Qataris qui ont soif de titre, il faudra assurer la continuité. Cela passe par la reconduction de l’entraineur, et quelques retouches dans l’effectif en recrutant intelligemment sur certains postes notamment le secteur offensif pour concrétiser les actions. Est-ce que QSI et le prince du Qatar seront suffisamment patient pour ne pas tout changer. On connaît leur ambition et la rapidité avec laquelle ils veulent atteindre leurs objectifs. Mais briser cet équilibre serait à mon humble avis une erreur. 

Conclusion:  

Cette année Carlo Ancelotti un natif du Gémeaux né le 10 juin 1959 avec Mercure dans le même signe et Lune(popularité) et Mars (astre du sport et du management) en Lion. Il a bénéficié toute l’année de la présence de Jupiter l’astre du succès et de la chance bien aspecté avec les planètes clefs que nous venons de citer. S’il a parfois subit la double dissonance de Neptune (manque de discernement) sur ses planètes en Gémeaux, et carré au Jupiter céleste, et Saturne (épreuves) en conflit avec ses planètes en Gémeaux qui peuvent expliquer les moments difficiles cette saison. Il semble l’homme de la situation. Va-t-il rester au Paris Saint Germain, ou va-t-il s’en aller vers d’autres horizons? On entend en ce moment que le Real Madrid semble lui faire les yeux doux. Même si je n’ai pas son heure de naissance qui permettrait de faire un pronostic plus affiné, je pense que Saturne qui a commencé un cycle de 2ans en Scorpion le 6 octobre dernier et qui correspond à quelques jours près à la crise passagère du club, qu'il a su surmonter avec brio. Elle lui a insuffler  un nouvel élan et remise en question de son mode de management du groupe (figure bénéfique à Pluton en Capricorne sur son Saturne natal) pour commencer à forger avec toutes ces grandes individualités, une vraie équipe. Si Saturne est un astre difficile à vivre et qui pousse parfois certaines personnes à lâcher prise, il a aussi pour fonction d'aider à  poursuivre une œuvre de construction même si c'est parfois dans la douleur. Jupiter et Neptune l'astre de la carrière et de la chance trônait en Scorpion à sa naissance. Saturne devrait normalement venir consolider et continuer à structurer le projet sportif. Ce ne sera pas facile, mais s’il tient bon il devrait récolter les fruits de ses efforts, et d’autres titres pour 2014 quand cette fois Jupiter viendra se loger en conjonction avec ses planètes en Lion.

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Rédigé par Yanis voyance

Publié dans #Sport & Astrologie

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