Un "Fukushima ou un Tchernobyl à la française sont-ils possible?

Publié le 12 Mars 2016

Le fait d'actualité:

5 ans après la catastrophe de Fukushima le bilan des pertes humaines continue de s'alourdir. Comment ne pas se souvenir de cette funeste date du 11 mars 2011 où en même temps qu'Uranus s'apprêtait à quelques heures près à transiter du signe clément du Poisson, au signe explosif du Bélier, le pays du Soleil Levant basculait dans l'horreur la plus totale.

Au petit matin en France et à 14h46 heure locale, un tsunami d'une violence inouï frappait la centrale nucléaire japonaise provoquant des fuites radioactives d'une toxicité 10 fois supérieures à celle de Tchernobyl du 26 avril 1986.

Alors que nous commémorerons dans un peu plus d'un mois les 30 ans de la catastrophe ukrainienne, le débat sur le nucléaire fait rage en France. La Ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a proposé à la stupeur générale de prolonger la durée de vie des centrales nucléaire de 40 à 50 ans. Une pétition circule déjà sur le net pour lui demander de renoncer à ce dangereux projet. Un article de l'express paru aujourd'hui reprenant le même intitulé "Un Fukushima français est-il possible?" montre clairement que nos autorités n'ont pas tiré les leçons de ce qui s'est passé à Fukushima et Tchernobyl.

Ce sont ces mêmes dirigeants intarissables sur les vertus de l'union européenne de l'Europe qui font la sourde oreille quand nos voisins Allemands et Suisses les interpellent sur deux centrales limitrophes qui poseraient problèmes en terme de sécurité. Fessenheim la doyenne des centrales situées dans le bas Rhin et celle du Bugey dans l'Ain.

Toujours selon l'express , d'autres centrales nucléaires figureraient sur cette "liste noire", celle du Blayais en Gironde près de ma région de résidence de Bordeaux, Graveline dans le Nord et Tricastin dans la Drôme.

Alors un Fukushima ou un Tchernobyl à la française sont-ils possible?

L'article répond par l'affirmative sans ambiguïté . A la lecture de ce court article vous verrez pour les plus septiques que les arguments ne manquent pas pour évaluer la probabilité du risque.

Que dit l'astrologue?

Nous n'avons pas attendu ce constat alarmant et la catastrophe japonaise pour estimer ce risque. En effet nombreux astrologues redoutaient de longue date déjà l'entrée en friction dans le ciel d' Uranus et Pluton. Ces deux astres rappellent dans leur symbolique respective les imprévus, des accidents technologiques, et la mort, comme sur le plan étymologique l'Uranium et le Plutonium.

Avec ces deux mastodontes dans le ciel, la probabilité d'accidents de ce type augmente considérablement. Nous l'avons bien malheureusement constaté dès le début du transit avec cette catastrophe sans précédent.

5 ans après les faits, le Japon dénombre effaré un nombre de victimes en croissance constante, sous l'influence lente mais mortifère de Pluton en transit en Capricorne, pendant qu'un risque très important plane encore pour au moins pour 3 ans sur le pays. Tant qu'Uranus séjourne en Bélier en dissonance avec Pluton qui progresse lentement dans le 10e signe du zodiaque, le danger est là tapis dans les enfers d'Hadès*, ou suspendu au dessus de nos têtes comme une épée Damoclès dans le ciel d'Ouranos*.

*Hadès et Ouranos sont les noms grec des divinités romaines Pluton et Uranus qui ont inspiré la symbolique astrologique.

Comme évoqué dans une de mes publications éditées sur ce même blog le 7 janvier 2013, intitulé "Les figures astrales des catastrophes naturelles et technologiques", tous les pays qui ont fait le choix de développer la filière nucléaire sont sans exception sur la corde raide.

Le Japon figure en pôle position à cause de son thème astral marqué par le signe du Bélier (3 avril 1457).

La France ou les Etats-Unis par exemple n'arrivent pas très loin derrière puisqu'ils sont respectivement du signe de la Balance (date de la constitution de la Ve République du 28 septembre 1958 et du Cancer (date de la déclaration d'Indépendance des Etats-Unis 4 juillet 1776). Ces signes de la famille des cardinaux comme le Bélier et le Capricorne marchent de concert avec eux.

De manière générale tous les pays sont interdépendants dans notre village monde. A chaque fois qu'une catastrophe de cette ampleur s'est produit, ce sont toutes les régions de la planète et leur écosystème qui ont été impactés. Contrairement à ce que les officiels ont tenté de nous faire croire en 1986 après la catastrophe de Tchernobyl en Ukraine, la radioactivité ne s'était pas arrêtée à la frontière française. On dénombre de nombreux cas de cancer de la tyroïde dans les régions du sud-est de la France et en Corse.

Pour éviter ces drames nos dirigeants auraient mieux fait de prendre en compte les nombreux mouvements écologiques apparus dans les années 60 et 70 qui déjà s'insurgeaient contre ce modèle de développement tout azimut. A l'époque la solution du solaire faisait pourtant partie des filières énergétiques alternatives crédibles et beaucoup moins dangereuses à exploiter.

Une émission intéressante sur le nucléaire et ses dangers avaient d'ailleurs été diffusée sur LCP il y a quelques années. L'actrice Anémone invitée sur le plateau faisait partie des témoins et des militantes de la première heure. Elle expliquait dépité pendant le reportage pourquoi notre pays s'était engagés sans concertation démocratique, dans cette voie présentée à l'époque comme le secteur royale du progrès.

A croire que ce mot royal soit devenu l'emblème de l'erreur puisque notre Ministre de l'Ecologie pourtant déterminée à accélérer la transition énergétique avant les présidentielles de 2012, s'est finalement rangée sur la même ligne politique des pro-nucléaires, qui eux même sont soumis au puissant lobby de cette industrie. Je vous invite à voir ou revoir le reportage spécial Nucléaire sur M6 qui avait tourné au fiasco. L'animateur de l'émission Capital Guy Lagache avait fâché réussi par ses questions dérangeantes mais oh combien pertinentes sur la sécurité du nucléaire à faire quitter le plateau notre Ministre de l'Industrie de l'époque Eric Besson voir article et vidéo 19 juin 2011).

Aujourd'hui le constat est amère, en plus de l'extrême dangerosité que fait courir cette filière sur nos populations, économiquement et financièrement le secteur est en pleine déliquescence voir le bilan désastreux d'EDF et surtout AREVA. C'est à cause de ce manque de moyen dû à une gestion calamiteuse que ces grandes entreprises présentées longtemps comme le fleuron de notre industrie française, sont désormais contraintes de rogner sur les coûts relatifs aux importants travaux à effectuer pour sécuriser au maximum les sites vieillissants.

Si la question de la mauvaise gestion se pose soudainement avec une acuité encore plus accrue, c'est justement parce que notre modèle économique bâtie en apparence sur des fondements solides typique du signe structurant du Capricorne, est en train d'être remis en cause par ce même Pluton (planète de la mort d'un système économique et financier). La mort annoncée se fait au rythme des convulsions provoquées par intermittence, sous le joug des fulgurance d'Uranus dans le signe impulsif du Bélier.

Les informations officielles sont désormais sur la table et publiées dans la presse, les convictions des spécialistes se corroborent avec ceux plus anciennes des vrais écologistes, et des passionnés de l'astrologie qui scrutent depuis des lustres sans cesse le ciel pour tenter de trouver des embryons de réponse à nos questions existentielles.

Reste désormais aux citoyens de se saisir de ces messages célestes et terrestres, et de prendre conscience de cet enjeu crucial pour l'humanité. S'il est vrai que nous sommes tous assaillis au quotidien par d'autres préoccupations qui nous paraissent bien plus urgentes ou importantes que cette question du nucléaire, si par le plus grand des malheurs, il arrivait un autre accident, tout le reste deviendra bien futile. Il suffit de demander aux pauvres japonais ou ukrainiens qui ont vécu l'enfer et le vivent encore au quotidien. On ne peut pas attendre que l'impensable se produise pour prendre conscience qu'il faut changer et vite. Mon but n'est pas d'effrayer, mais au contraire, d'alerter, participer à ce mouvement qui réveille les consciences, pour anticiper, mobiliser pour éviter des souffrances inutiles. C'est à chaque fois comme ça on attend que les catastrophes se produisent pour réagir dans l'urgence en prenant d'ailleurs souvent des mesures dictées par la peur ou pour faire peur, au lieu d'agir avant plus sereinement, dans la concertation pour le bien de tous; Dans le cas du nucléaire une fois que l'accident a eu lieu, les dégâts sont irréversibles pour des centaines d'années.

L'être humain et surtout nos "têtes pensantes couronnées" croient toujours tout pouvoir maîtriser grâce à leur connaissance et à la science façon Capricorne (signe réaliste qui maîtrise, garde son sang froid, mais comprends lorsqu'on lui présente des arguments tangibles, concrets qui s'articulent de façon cohérente. Parfois avec lenteur ou trop de temps dirons certains. Pluton planète des mutations qui se bastonne avec Uranus l'astre des renversements de situation nous demande d'accélérer le mouvement. Notre monde peut basculer en une fraction de seconde de manière fatale comme ce fût déjà le cas dans les deux sites sinistrés. A t-on le droit de prendre un tel risque quand celui ci est aussi immense?

Rédigé par Yanis Voyance Astrologue

Publié dans #Catastrophe technologique & climatique

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Commenter cet article
A
L'industrie nucléaire vers l'agonie aux USA à cause du cout et de la sécurité.<br /> Plus aucune centrale nucléaire à capitaux privés n'est construite depuis 20 ans et une seule avec des capitaux gouvernementaux :<br /> <br /> The U.S. Nuclear Energy Dream Is Dying<br /> http://www.zerohedge.com/news/2017-02-25/us-nuclear-energy-dream-dying
Répondre
Y
oui effectivement dans de nombreux pays nucléarisé, le parc arrive en fin de vie...investir massivement pour prolonger leur durée de vie? Les remplacer par d'autres réacteurs plus performants? Ou tourner la page? Tel est le choix politique crucial qui s'offre à nous. De ce choix va dépendre la politique énergétique des 25 prochaines années...le problème c'est que ces vrais débats sont minorés dans le meilleur des cas et escamotés par des affaires ou autres divertissements...