Corruption, conflits d'intérêts, politique l'impossible divorce?
Publié le 18 Avril 2014
Le fait d'actualité:
Le remaniement ministériel destiné à masquer la débâcle des municipales n'aura décidément pas fait longtemps illusion. A peine entériné que déjà un nouveau scandale secoue la République jusqu'au plus haut sommet de l'état. Après Jérôme Cahuzac, Médiapart accuse dans ses colonnes Aquilino Morelle le proche conseiller du Président de la République, d'avoir 'travaillé en cachette pour des laboratoires pharmaceutiques' à l'époque où il était inspecteur général des affaires sociales. Même si celui qui avait rédigé le fameux discours du Bourget, qui avait ému jusqu'aux larmes les militants PS pendant la dernière campagne présidentielle en janvier 2012, se défend de tout conflit d'intérêt, que les faits soient avérés ou pas, force est de constater que ce sont aujourd'hui les français qui pleurent de voir s'empiler les "affaires" comme des perles, alors même que nos responsables politiques demandent de plus en plus d'efforts à nos concitoyens à coup de plans d'austérités qui ne disent jamais leurs noms dans les discours, mais qui sont la triste et dure réalité pour beaucoup de français.
Que faut il penser de cette nouvelle affaire qui secoue le pouvoir en place?
Je ne m'attarderai pas d'avantage sur ce nouveau fiasco médiatico-politique, d'autant plus que la justice va suivre son cours, et que la presse écrite et télévisuelle vont suffisamment en parler pour que chacun d'entre nous puissions avoir tout les détails les plus croustillants de l'affaire. C'est déjà le cas avec l'histoire du cireur de chaussure de l'Elysée, si cela n'étais pas avec l'argent des contribuables que cela se produisait, " l'histoire de ce mec serait à mourir". Malheureusement ce n'est pas un sketch de Coluche. Ses traits d'humour sont pourtant toujours d'actualité même trente ans après, c'est dire si ces affaires ne datent pas d'aujourd'hui. Je tenais quand même à m'exprimer très brièvement sur ce sujet, car j'avais déjà écrit dans un de mes précédents articles qui s'intitulait "François Hollande un président normal au pouvoir de séduction paranormal" paru sur ce blog que d'autres affaires éclateraient prochainement. Je n'étais du reste pas le seul à le prévoir, je vous invite d'ailleurs à lire sur d'autres supports d'autres voyants aux pages prédictions pour vous en rendre compte. Simplement même lorsqu'on est averti des évènements à l'avance, il est toujours surprenant de constater que les acteurs politiques eux-mêmes qui se succèdent sur les plateaux s'indignent de ces connivences entre pouvoir, politique, argent, alors que c'est l'essence même de la politique de mélanger les genres. Il suffit de regarder dans notre histoire, quelques soient les régimes politiques, les systèmes, les pays, les usages, il a été toujours été question de ces amalgames.
En astrologie aussi pouvoir, politique, argent et sexe sont regroupés de le même creuset
La principale planète qui rassemble sous la même symbolique, pouvoir politique, argent, et sexe c'est Pluton. S'il y a toujours eu des affaires de corruption plus ou moins médiatisées depuis l'existence de notre chère Ve République, aujourd'hui on a l'impression d'être submergé par tous ces scandales qui s'enchaînent en cascades, alors même que le Président Hollande avait promis dans sa célèbre anaphore qu'il avait déclamé pendant le débat de l'entre deux tours de l'élection face à Nicolas Sarkozy qu'avec lui la République serait bien tenue.Pour comprendre ce paradoxe entre les paroles et les actes, le fossé qui se creuse entre la société civile et nos politiques, qui n'est autre que le prolongement de la fameuse "fracture sociale" décrite il y a près de 20 ans déjà par l'historien et anthropologue Emmanuel Todd, reprise par Jacques Chirac, il faut se pencher sur une autre fracture celle ci est céleste. Il s'agit de la fracture entre Uranus et Pluton.
Uranus l'astre de la collectivité et des divorces face à Pluton celle du pouvoir et de la politique
Uranus la planète de la rébellion, et des divorces,qui régit aussi les médias, est venue dès la mi-mars 2011 se placer au carré de Pluton l'astre qui renvoi justement au pouvoir de l'argent, de la politique et du sexe. Vous souvenez vous d'ailleurs que quelques mois à peine ce transit, c'était après le séisme Fukushima, l'avalanche du feuilleton médiatico-judiciaire DSK. Décliné en plusieurs saisons, l'affaire DSK-Diallo, ensuite DSK-Banon, DSK-le Carlton de Lille a maintenu en haleine la majeure partie d'entre nous qui regardions médusés chacun des épisodes. L'avènement des chaînes en continue a contribué à mettre en scène et théâtraliser ces scandales à répétition. Depuis l'importation de cette séquence made in Usa, bien avant le made in France d'Arnaud Montebourg, le verrou de la chambre du Hilton de New York avait sauté. La presse a su captiver même les moins férus d'entre nous de la politique, cela a passionné les gens, en même temps que ça les scandalisaient. A côté de cette peopolisation de la presse, il en existe aussi une autre plus investit dans le journalisme d'investigation. C'est semble t-il le cas de Médiapart qui malgré quelques ratés dans le passé, a convaincu l'opinion en sortant l'affaire Cahuzac avant tout le monde, si bien que ses informations sont mieux beaucoup mieux relayés par les autres médias. Je sais que son chef de fil Edwy Plenel en mettant sur la place publique ces affaires prône la république exemplaire.
Arriverons nous un jour à une république exemplaire?
Ces détonations,ces déflagrations et ces ondes de chocs ont une portée que nos responsables n'imaginent à mon avis probablement pas, car au lieu d'en prendre acte et de tout mettre en œuvre pour y remédier, chacun se jettent à la figure les affaires, comme l'air de dire qu'eux sont blancs comme neige. Sans que le peuple avec tout ces imbroglio qui s'enchevêtre les uns aux autres finissent par rendre inaudible, et décrédibilise la parole publique à cause de ce contexte économique, social et moral particulièrement délétère que nos politiques ne parviennent pas à résoudre. Et lorsque par miracle des mesures de transparences sont prises, elles ne demeurent qu'à l'état d' effets d'annonce, ou des règles très vites vidées de leurs substances avec des résultats vraiment inefficace dans les faits, pour ne pas dire inexistants. Difficile en effet de produire des lois, et des règlements suffisamment infaillibles et efficace pour l'intérêt collectif avec tout ces groupes de pression, qui gravitent autour des sphères de pouvoir. Les lobbys ont tout à gagner en maintenant ce système. Pourtant Pluton et Uranus deux planètes réputées subversives vont continuer à s'entrechoquer pendant quelques années encore dans le ciel, pour choquer l'opinion, réveiller les consciences et mettre à chaque fois en évidence de manière assez spectaculaire ces affaires. Même si des mesures sont prises pour rendre la sphère publique plus transparente.Le propre de Pluton lorsqu'elle est affligée comme c'est le cas en ce moment, c'est aussi de transgresser les règles, l'interdit, les tabous, de manipuler, en somme bien connaître la loi pour mieux la contourner.
La solution passe t-elle par le changement de système?
Les astres nous parlent en effet d'un changement complet de système, et effectivement on peut penser que d'autres règles du jeu vont sans doute naître, avec par exemple une meilleure séparation entre exécutif et judiciaire. Plus d'instance de contrôle pour servir de garde fou à toute tentative de partialité ou tout conflit d'intérêt entre avocats d'affaires, consultants et organes politiques. Tout ces acteurs de la vie publique, sont sensés normalement être au service des citoyens et non se servir dans les caisses. Pluton réclame une plus grande authenticité, en même temps qu'elle fait émerger ce torrent de boue qui circulaient déjà depuis bien longtemps dans les caniveaux. Pluton c'est aussi la planète qui régit le monde sous terrain. Appelé aussi parfois l'astre de la mort, Pluton c'est aussi l'astre de la résurrection qui va dans le signe du Capricorne se charger de purifier ce qui n'était pas fait dans les règles et conforme à la loi. Saturne planète de la loi rétrograde en ce moment en Scorpion le signe gouverné justement par Pluton, celui des mystères et des affaires cachées .
L'exemplarité doit venir d'en haut pour s'appliquer aussi en bas.
Comme dans la loi des correspondances en astrologie, celle du macrocosme et du microcosme, l'exemplarité doit venir d'en haut, avant qu'elle n'ait un impact dans les autres composantes de la société. Chacun doit en parallèle faire son examen de conscience à tout les niveaux face à la valeur argent. Lorsque j'évoque le pouvoir politique il s'agit de toutes les instances dirigeantes quelque soit leur niveau dans les différentes strates de notre société. Cela peut aller de la simple association de quartier dont le président ou les membres du bureau exécutif se servent dans les caisses ni vu, ni connu par des manœuvres comptables au détriment de l'objet social initial, en passant par les comités d'entreprise de certaines boites qui détournent de l'argent avec la complicité du patron, ou encore certains syndics de copropriété qui manœuvrent habilement pendant les appels d'offre avec les fournisseurs pour se tailler la part du lion. Et bien sûr le particulier qui dissimule une partie de ces revenus en travaillant au black pour les plus modestes, ou en planquant son argent dans les paradis fiscaux pour les plus riches.
Le sentiment d'injustice vient du 2 poids 2 mesures, mais aussi diviser pour mieux régner.
Comment demander aux catégories populaires d'être réglo, en payant leur impôt, ou en ne percevant pas des prestations sociales indues, quand ceux qui nous dirigent assomment fiscalement sa force vive et décourage l'activité des gens à la base intègres. Il ne s'agit ni d'excuser, ni de stigmatiser la catégorie même les catégories les plus vulnérables qui frauderaient. Tout comme il faut arrêter de montrer du doigt voir diaboliser les plus favorisées d'entre nous, les chefs d'entreprises qui gagnent c'est vrai bien leur vie, voir beaucoup d'argent honnêtement grâce à leur activité incessante, leur inventivité rendent de fier service en créant de l'activité, des emplois pour le pays. Ces gens là n'ont pas à rougir de bien gagner leur vie et se laisser culpabiliser parce que d'autres souffres. Le tout est de se demander si ce que l'on fait est utile socialement, humainement. Finalement les vrais responsables sont ils ailleurs qu'entre les mains de nos politiques? Les coupables ne sont ils pas très souvent ceux qui crée une diversion les grands financiers qui tirent les ficelles médiatiques en dressant les catégories les uns contre les autres, en clivant politiquement pour continuer à s'en mettre plein les fouilles alors qu'ils ne produisent rien, ne respectent personnes, et ne sont aveuglés que par leur cupidité. N'oublions jamais la citation d'Horace " L'argent est un bon serviteur, mais un mauvais maître".