Le clonage des animaux un business sans limite ni éthique!

Le fait d'actualité:

Aujourd'hui mardi 10 septembre la lune transit le signe du Verseau, celui du progrès et du futur parlons si vous le voulez bien du clonage animalier

Certains chroniqueurs de BFMTV (pas tous!)  affichaient en plateau une mine réjouie de pouvoir ainsi présenter au public les avantages qu'apportent la science pour le clonage des Pandas.

Le site Futura Planète titrait le 1er septembre dernier : " Rhinocéros blanc du Nord l'espoir de les ressusciter" en référence au dernier Rhinocéros blanc mâle mort à Sumatra en Malaisie il y a quelques mois.

Pendant que dans des pays comme la Chine, le clonage de son chat ou son chien est déjà en train de se démocratiser, ce qui permet au maître attristé de "dupliquer" son fidèle compagnon à 4 pattes et de se consoler en achetant  une "réplique" quasi-identique.

Ce "miracle" de la science à un coût ! Comptez dans l'empire du milieu entre 30 000 et 50 000€ pour cloner votre animal domestique favori.

Il s'agit donc vous l'avez compris d'un véritable business qui cible pour les moments une clientèle très aisée. L'an passée la chanteuse nord américaine Barbara Streisand a révélé avoir cloné son chien en 2017.

Si l'on restitue ce business  à l'échelle des espèces sauvages menacées d'extinction, on peut s'attendre à ce que les  dirigeants de notre monde gravent dans le marbre institutionnel mondial (ONU) dans le futur cette solution miracle pour sauver ces espèces protégées. Quid de l'éthique et du coût économique faramineux pour la collectivité.

Connaissant les facultés d'anticipation, le cynisme et la perfidie des soit disant grands de ce monde, on peut légitimement se demander si pendant toutes ces décennies ils n'ont pas délibérément laissé les animaux se faire massacrer pour des questions de profit (cela va de soi), pour venir des décennies plus tard  à grand coup de renfort médiatique nous émouvoir  et même nous attrister en envoyant leurs émissaires sincères ou en service commandé verser dans le tragique ponctué de larmes de crocodile.  

Nous voyons en effet régulièrement des posts de communicants qui passent leur temps à déplorer les conséquences de ces tragédies animalières et humanitaires, mais en survolant ou édulcorant les causes profondes.

Pour faire illusion auprès du grand public non averti, ils enfoncent des portes ouvertes et égratignent avec d'énormes éclats voix ou des tribunes au vitriol des politiques qui ne sont en réalité que des lampistes qui n'ont pas plus  de pouvoir qu'eux.

Souvenez vous de la séquence  Monsieur Hulot alors Ministre de l'Ecologie le 21 mars 2018 qui est monté sur ses grands chevaux de chantre de la biodiversité en disant je cite:

30% d’oiseaux en moins en quelques années, 80% d’insectes en moins à l’échelle européenne, le dernier grand mâle rhinocéros blanc du nord de l’Afrique a disparu. Moi ça ne me provoque pas de la peine, pas de la colère, (mais) de la honte, de la honte de savoir que derrière la sixième extinction de la biodiversité, la responsabilité c’est nous" Oui ça c’est bien de le dire haut et fort tant cette situation est insupportable, alors qu’on continue de laisser des gens épandre à pleines poignées toutes sortes de poisons dans nos campagnes. Et oui le poison ça tue, la belle découverte !

« Tout le monde s’en fiche »

"Oui je vais vous présenter un plan biodiversité dans les semaines qui viennent, qui va succéder à la stratégie de la biodiversité, mais très sincèrement, tout le monde s’en fiche, à part quelques uns"

Lorsque monsieur Hulot parlait du nous collectif, il faut apporter une nuance importante.

S'il est vrai que  notre société est structurée sur un modèle  individualiste, avec une population plutôt composée de  consommateurs que de citoyens, ce qui expliquerait comme il le dit que la grande majorité s'en fiche que le dernier Rhinocéros blanc mâle soit mort, Il faut se demander qui a bien pu créer ces masses de consommateurs?
 

Et que dire des pouvoirs publics qui se sont succédés et n'ont jamais rien fait, ou si peu car à l'agenda l'écologie politique était encore balbutiante.

De toute façon quand on voit la forme  idéologique de l'écologie et son importance a grandissante dans l'espace public, il y a de quoi être effrayé par le dogmatisme qui ne sert en réalité sans le dire le grand capital.

Aujourd'hui encore le politique français à l'instar de Monsieur Nicolas Hulot a montré son impuissance politique a changer les choses. (voir l'article de Libération qui titrait juste après sa démission le 1er septembre 2018: Jean Ziegler: Les oligarchies financières détiennent le pouvoir mais pas le Ministre de l'Ecologie".

Alors si un Ministre de la République n'a rien pu faire, que pouvons nous simple citoyen même concerné en conscience par la dimension écologique?

Surtout avec un pouvoir d'action  de plus en plus limité y compris pour défendre ses propres intérêts individuels, avec une parole politique complètement galvaudée (merci les instituts de sondages et leurs prédictions autoréalisateurs voir notre chronique sur YouTube), et sa liberté d'expression muselée ou au moins pour le moment édulcorée (merci les algorithmes des moteurs de recherche!).

Cette "impuissance"  tant citoyenne, que politicienne est  mise en évidence de façon outrageuse par ce grand écart existant entre l'urgence écologique et climatique qui sature désormais l'espace médiatique, la distance abyssale entre les incantations stériles (y a qu'à, faut qu'on) et les résultats affligeants d'injustices.

(Nous avons souvent parlé de ce transit de l'ambivalente Uranus en Taureau planète des médias, des nouvelles technologies qui est aussi celle des urgences comme du capitalisme qui s'est invité dans le signe de la nature, et des animaux le Taureau+ formation du cycle Uranus/Neptune (Taureau-Poisson) par le sextile 

Plus cet écart continuera à se creuser, plus  une révolution citoyenne et écologique représentée respectivement par des mouvements comme les gilets jaunes, et des mouvements pour le climat approchera à grand pas!

Mais ne nous y trompons pas cette révolution que beaucoup appellent de leurs voeux, est impulsée en réalité par les agents capitalistiques eux-mêmes qui ont besoin  de présenter une façade reverdie, et rénovée de leur plateforme opérationnelle.

Avec de nouvelles têtes, un nouveau régime politique en apparence plus démocratique avec même une certaine dose de proportionnalité (régime parlementaire), voir pourquoi pas le RIC tant demandé, mais pour une fine avoir la mise en œuvre d'une politique exercée par le mêmes en coulisse, pleine de duplicité et sélective.

Donc in fine très décevante au bout du compte après l'enthousiasme des premiers instants et l'excitation de la nouveauté, ce qui pourra générer donc d'autres colères jaunes et vertes futures après 2023 lors de la reformation carré d'Uranus/Pluton (Taureau-Verseau).

Les mesures écologiques ou en faveur de la biodiversité prises, le seront vous l'avez bien compris avant tout  dans l'intérêt du capitalisme. S'il y a des convergences avec l'intérêt du plus grand nombre tant mieux, sinon tant pis.

Nous le voyons déjà après quelques mois de présence d'Uranus en Taureau, vous  avez déjà les prémices de ce qui se profile en format plus grand dans le futur, avec d'une main la chasse aux animaux sauvages qui continue de plus belle, et avec forcément  une biodiversité qui poursuit son déclin.

Et de l'autre la solution toute trouvée le clonage des espèces en voie de disparition avec un lourd budget supporté pour la collectivité. 

Des animaux des cirques et de zoo certes bientôt partout interdit par la législation , ce qui ne peut que dans un premier temps nous réjouir, mais avec de l'autre on le voit déjà des attractions hologramiques (après tout très bien), mais aussi  probablement des attractions dans le futur à la Jurassic Park . (Imaginez en effet ce que le clonage sans limite peut faire pour épater un public toujours de plus en plus avide de sensation forte et de nouveauté). 

On retrouve bien en tout cas l'énergie uranienne du Taureau qui représente bien cette capacité d'utiliser l'intelligence supérieure, la science et les nouvelles technologies pour créer des animaux de "synthèse" des copies. (On retrouve une similarité concernant l'alimentation avec les aliments transgéniques Ersatz des temps modernes).

Retirer les animaux des Zoo et des cirques, c'est par ailleurs très habile  car on enlève à la vue du public les animaux, ce qui accroît l'impression de la rareté.

Ce sentiment  ne viendra que confirmer par la réalité ce qui est dit dans la médias qui concerne d'autres contrés des animaux en voie d'extinction où il est très difficile de vérifier.

Pendant ce temps là  les animaux sauvages qui venaient alimenter les cirques et zoo qui proposaient un divertissement il est vrai  plus que dommageables pour le bien-être des animaux pour amuser une clientèle familiale,  sera désormais réservée à la chasse aristocratique et bourgeoise plus lucrative.

Pendant que d'autres animaux souvent plus âgés, épuisés, voir blessés  se retrouveront dans des sanctuaires dit "éthiques" générant là encore plus de profit pour justifier la caractère éthique.

A titre d'exemple en Thaïlande le coût exorbitant pour acquérir un éléphant sauvé de l'industrie du divertissement est d' environ 20 000€, et la répercussion sur le prix public environ 100€ pour une après midi en contact avec l'animal, 2 ou 3 fois le prix d'entrée de l'animation habituelle dans des centres d'accueil touristique classique).

Le clonage animalier un galop d'essai avant le clonage humain?